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Législatives 2024 : qui sont les candidats sur la 2e circonscription de l’Essonne (Etampes-Mennecy)

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Deux ans seulement après les élections législatives de 2022, les électeurs sont à nouveau convoqués aux urnes afin d’élire leurs députés.

Le paysage politique a depuis largement changé, avec une députée sortante issue du Rassemblement National, Nathalie Da Conceicao Carvalho, confiante en amont de ce scrutin et qui ambitionne même d’être réélue dès le 1er tour.

Elle aura en face d’elle l’élu d’opposition du Conseil municipal d’Etampes Mathieu Hillaire. Le membre de La France Insoumise, candidat de la Nupes en 2022 est sous l’étiquette du Nouveau Front Populaire. Il avait été battu au second tour il y a deux ans.

Enfin, et c’est là que ça change. Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire de Mennecy et candidat de la droite il y a deux ans ne se présente pas. Il a décidé d’apporter son soutien à Naïma Sifer, maire-adjointe d’Angerville et déjà candidate en 2022, qui avait été éliminée de peu dès le 1er tour alors.

A droite, la candidature de Pierre Mayeur, sous l’étiquette de Nouvelle Energie, le parti de David Lisnard, président de l’Association des maires de France, offre une alternative pour les électeurs de cette obédience.

Quatre autres candidats, pour Lutte Ouvrière, Tous Unis pour le Vivant, Reconquête et l’Ecologie au Centre sont également sur la ligne de départ.

Les 8 candidatures sont présentées dans l’ordre du tirage au sort de la préfecture de l’Essonne.

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11 Mathieu Hillaire (LFI-Nouveau Front Populaire)

Battu par la députée sortante du Rassemblement Nationale en 2022, Mathieu Hillaire, élu d’opposition au Conseil municipal d’Etampes est à nouveau candidat cette année. Mounia Benaili est sa suppléante.

Le candidat issu de La France Insoumise porte les couleurs du Nouveau Front Populaire. Il défend les 5 mesures mises en avant par cette coalition à savoir: augmenter le SMIC et les salaires en augmentant «les salaires par le passage du SMIC à 1600€ net, par la hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires, augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants».

Le candidat souhaite également bloquer les taxes sur l’essence et les prix de produits de première nécessité, instaurer des prix planchers pour les agriculteurs et stopper les accords de libre échange, augmenter les moyens de la justice et les effectifs d’enquête pour réduire les délais de jugement, et revenir à la retraite à 60 ans.

Le programme du Nouveau Front Populaire porte également sur la volonté de rétablir le plan Ecophyto, interdire le glyphosate et les néonicotinoïdes avec accompagnement financier des paysans concernés.

1. Mathieu Hillaire (LFI-Nouveau Front Populaire)

22 Mathilde Phan Hieu (Lutte Ouvrière)

La candidate de Lutte Ouvrière sur la circonscription comme il y a 2 ans, Mathilde Phan Hieu

«Je suis candidate dans cette élection législative pour dire que le Rassemblement national gouvernerait pour les capitalistes, comme l’ont fait avant lui les partis de gauche et de droite qu’il prétend remplacer. Je défends la nécessité de l’augmentation des salaires, des pensions et des allocations et leur indexation sur les prix, et l’annulation des reculs sur la retraite ou l’Assurance chômage. Je dénonce la marche à la guerre orchestrée par le gouvernement», affirme-t-elle.

Ici, pas de compromis, « communiste, révolutionnaire et internationaliste, j’estime que l’économie et la société ne doivent plus être dirigées par des rapaces qui exploitent les hommes, détruisent l’environnement, dressent les peuples les uns contre les autres et les jettent dans des guerres effroyables. Le monde du travail produit les richesses et fait fonctionner la société. C’est à lui de la diriger».

Un message sans ambiguïté à gauche, mais la candidate fait face à des obstacles, notamment le fait que ses professions de foi ne seront pas distribuées dans la propagande électorale suite à une livraison tardive.

2. Mathilde Phan Hieu (Lutte Ouvrière)

33 Jacques Borie (Tous unis pour le vivant)

Jacques Borie, candidat aux élections législatives de la 2e circonscription, a pour suppléante Ludivine Ramalingom.

Sous l’étiquette Tous unis pour le vivant, il défend une vision de défense de la planète et de la France «avec bon sens et sans outrances, avec des idées et sans idéologie. C’est tous ensemble que nous protégerons l’environnement en liant sécurité écologique, économique et agricole ».

Concrètement, il souhaite supprimer la T.V.A. sur les produits de première nécessité, la réduire sur les produits “durables” et éthiques, et diminuer la facture énergétique grâce au mix énergétique contenant à la fois l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

Dans sa profession de foi, le candidat affirme sa volonté d’interdire «tout signe extérieur de religion dans les administrations publiques. La laïcité, c’est l’indépendance entre religions et État».

Enfin, face à la raréfaction des ressources, et les migrations dues au changement climatique, il souhaite «maîtriser la démographie mondiale par la justice sociale : émancipation de la femme, scolarisation, retraite digne. C’est la manière la plus humaine de limiter les flux migratoires».

3. Jacques Borie (Tous unis pour le vivant)

44 Carla Tarcy (Reconquête)

Carla Tarcy, est âgée de 19 ans. Elle sera la benjamine de ce scrutin sur la 2e circonscription. Son suppléant est Léonard Bardy.

«Je me suis engagée à Reconquête assez jeune. Depuis des années je souhaite aider la France à changer. J’ai eu l’opportunité avec cette dissolution de candidater et d’appuyer mon parti dans cette élection», souligne la candidate.

Pour elle, l’insécurité est un des enjeux majeurs à défendre et elle fait donc totalement sienne la proposition de mettre fin à l’insécurité et au laxisme en France, «nous devons rétablir l’ordre. Rétablir la justice. Rétablir votre tranquillité. Exiger des rues pacifiées, des quartiers où l’ordre règne, des centres-villes où les jeunes femmes puissent circuler librement et sereinement. La Justice doit protéger les honnêtes citoyens et punir les délinquants et les criminels», peut-on lire sur la profession de foi.

Entre enjeu fort sur lequel elle souhaiterait s’engager si elle est élue, celui du pouvoir d’achat des Français. Enfin, elle rappelle que Reconquête porte une voix différente du Nouveau Front Populaire ou du Rassemblement National, particulièrement sur l’économie.

4. Carla Tarcy (Reconquête)

55 Naïma Sifer (Ensemble)

Candidate en 2022, mais éliminée dès le premier tour, Naïma Sifer, maire-adjointe à Angerville, est à nouveau candidate cette année pour les élections législatives, avec Jérôme Desnoues, maire de Champmotteux, pour suppléant.

« Les circonstances sont différentes cette année et je porte une candidature qui est à la fois contre les extrêmes, et une candidature de rassemblement qui va au-delà des étiquettes politiques», insiste Naïma Sifer. De nombreuses personnalités politiques de tous bords la soutiennent, y compris son adversaire d’il y a 2 ans le maire de Mennecy Jean-Philippe Dugoin-Clément, et de nombreux maires du territoire.

Cette candidature qu’elle veut être dans l’arc républicain lui donne cette année un élan important. «Il y a vraiment une mobilisation forte, de citoyens de tous bords qui me soutiennent aujourd’hui», insiste-t-elle.

Elle met en avant sa connaissance du terrain, des problématiques locales. concrètement elle veut s’engager pour améliorer le pouvoir d’achat, diminuer les impôts et augmenter les salaires nets, et lutter contre l’insécurité, «la meilleure garantie de réussite pour notre pays».

5. Naïma Sifer (Ensemble)

66 Nathalie Da Conceicao Carvalho (Rassemblement National)

Députée sortante de la deuxième circonscription de l’Essonne, Nathalie Da Conceicao Carvalho est très confiante !

Déjà soutenue par le Rassemblement national lors des élections législatives de 2022, l’Essonnienne avait été élue au second tour avec 53,27 % des suffrages exprimés. Cette fois, celle qui tente à nouveau sa chance pour conserver son mandat, se lance un nouveau challenge : « être élue dès le premier tour ! »

Très sereine, elle assure compter de nombreux soutiens sur le territoire et sait pouvoir compter sur les habitants et les élus de sa circonscription. « Peu importe l’adversaire, je ne suis pas inquiète. Quand je vois les résultats obtenus par le Rassemblement national lors des européennes, j’ai toutes mes chances. La campagne a déjà bien démarré », témoigne la candidate à sa propre succession, qui pourra compter sur le soutien de son suppléant, Carlos Cabrera.

Lors du mandat qui vient de s’arrêter le 9 juin dernier, Nathalie Da Conceicao Carvalho était membre de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation ainsi que de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire.

6. Nathalie Da Conceicao Carvalho (Rassemblement National)

77 Alexandre Lienhard (Ecologie au centre)

Alexandre Lienhard est candidat pour le mouvement Ecologie au centre de JeanMarc Governatori. Il a pour suppléante Léane Gallou.

Il défend donc la volonté de relocaliser l’économie et dynamiser le pouvoir d’achat. Inciter les collectivités locales et les entrepreneurs à promouvoir les énergies renouvelables, l’économie circulaire. Diminuer la fiscalité des TPE et PME qui s’installeront dans les petites villes et villages de la France périphérique pour atteindre le plein emploi et permettre aux Français de travailler là où ils vivent sans avoir recours à des transports polluants.

Fini l’Etat jacobin avec l’Ecologie au centre. Le mouvement défend la sortie du pouvoir centralisé. Redonner un rôle majeur aux communes afin que les décisions qui s’appliquent localement soient prises au niveau local en concertation avec les habitants. Suppression de la loi SRU et généralisation de la proportionnelle à tous les scrutins afin de rendre un véritable rôle au Parlement, le gouvernement doit être comptable de ses actes devant la représentation nationale sont quelques-unes des propositions d’Ecologie au centre.

7. Alexandre Lienhard (Ecologie au centre)

88 Pierre Mayeur (Nouvelle Energie)

Débutant en politique, Pierre Mayeur le reconnaît, mais cet habitant de Boissy-la-Rivière âgé de 56 ans, qui a notamment été durant 7 ans directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse entend bien porter une voix différente lors de ce scrutin.

Il a décidé de répondre à l’appel de David Lisnard, président de l’association des maires de France et de se présenter sous l’étiquette Nouvelle Energie. «Ma principale motivation c’est d’éviter que les électeurs de la 2e circonscription n’aient le choix qu’entre le RN, le NFP et la candidate la majorité présidentielle. Je suis persuadé que beaucoup de personnes sont encore dans une hésitation, ne savent pas s’ils vont voter RN, s’abstenir, blanc. Ils sont nombreux à vouloir rejeter les extrêmes mais n’ont pas envie de voter pour la majorité présidentielle », explique-t-il.

Il défend le travail intellectuel porté par Nouvelle Energie sur l’enjeu des dépenses publiques trop élevées et peu efficaces face à des services publics à bout de souffle.

Son mot d’ordre, libérez les énergies, défendre la liberté et l’ordre.Son suppléant est Frédéric Bernard.

8. Pierre Mayeur (Nouvelle Energie)
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