La députée de la sixième circonscription de l’Essonne a lancé une grande consultation auprès des élus locaux sur la pauvreté, le grand âge et l’autonomie.
Ce sont des thématiques qui lui tiennent à cœur. Elue locale et écrivain public bien avant de faire son entrée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Stéphanie Atger veut profiter de son mandat « et des nouvelles opportunités qu’il offre pour continuer de se battre en faveur des plus défavorisés ». C’est donc dans le cadre du futur projet de loi sur le grand âge et l’autonomie que la députée de la sixième circonscription de l’Essonne a lancé une consultation auprès des acteurs et élus locaux. Un sujet qu’elle maîtrise déjà puisqu’elle a auparavant rendu un rapport sur les territoires d’outre-mer et ultra-marins. Son objectif est donc « d’adapter la politique publique au vieillissement de la population et de valoriser les politiques novatrices ». « C’est important de montrer ce qui fonctionne à petite échelle et de le généraliser. En plus, nous avons un département très dynamique avec des élus investis. Par exemple, tous les acteurs se mobilisent pour développer la télémédecine, rompre l’isolement des seniors et soulager le travail des aidants familiaux », raconte Stéphanie Atger, qui devrait prochainement s’entretenir avec différents interlocuteurs pour connaître leurs attentes, leurs besoins et leurs idées. Elle entend notamment favoriser le bien-vieillir et la solidarité intergénérationnelle.
Autre préoccupation importante pour la députée essonnienne, la prévention et la lutte contre la pauvreté. Un sujet d’autant plus d’actualité avec la crise du Covid-19 « qui a accentué les inégalités déjà existantes et fait basculer de nouveaux ménages dans la pauvreté ». Elle-même bénévole au sein d’une association caritative, Stéphanie Atger a été confrontée à des situations compliquées, de détresse, et veut que « chacun trouve sa place dans la société ». En plus des élus locaux et des institutions habituelles, pour cette thématique la députée va échanger avec les associations. Une fois de plus elle souligne l’engagement du Département de l’Essonne, qui a notamment augmenté et avancé les subventions lors du premier confinement.