La filière du bâtiment essaie de redémarrer son activité mais les obstacles sont nombreux.
Tout le monde a entendu le message, il faut reprendre le chemin du travail en s’adaptant aux nouvelles conditions sanitaires. Dans le bâtiment on est prêt, on a l’envie, mais le redémarrage reste compliqué.
« Nous avons un mal fou à redémarrer nos chantiers. Sur les chantiers publics, les donneurs d’ordres ne veulent pas prendre le risque de redémarrer. Chez les donneurs d’ordres privés, la négociation pour la prise en charge des équipements de protection est difficile », indique Fabien Daurat, président de la Fédération française du bâtiment de l’Essonne.
Résultat, depuis le déconfinement, les chantiers redémarrent au compte goutte. Il y a même des exemples de chantier qui ont redémarré le lundi 11 mai au matin et qui ont été stoppés le midi. Cette situation s’est produite sur le chantier d’un bailleur social.
« Aujourd’hui les bailleurs sociaux ne veulent pas de soucis avec leurs associations de locataires et pour eux il n’y aura pas de reprise avant septembre, voire même des reports sur 2021. Mais ils représentent une grosse part de l’activité de notre filière », ajoute-t-il.
Autre obstacle…
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