La réforme des retraites présentée par le gouvernement a été définitivement adoptée. Mais, comment les 15 parlementaires essonniens se sont-ils positionnés sur cette réforme. Réponse ci-dessous.
Ils sont quinze essonniens, cinq sénateurs et dix députés qui pouvaient s’exprimer au Parlement sur le projet de réforme des retraites. Comment ceux-ci se sont-ils positionnés sur ce projet qui fait cliver la société française ?
La réponse à cette question est à l’image de la position du pays, divisée. Au Sénat, les choses sont plutôt claires. Les cinq sénateurs essonniens, Vincent Delahaye, Jocelyne Guidez, Jean-Raymond Hugonet, Laure Darcos et Daphné Ract-Madoux ont approuvé le fameux article 7 qui prévoit de faire passer l’âge légal de 62 à 64 ans.
L’ensemble du texte est ensuite passé en commission mixte paritaire. Cette fois, seuls quatre sénateurs l’ont approuvé. Jean-Raymond Hugonet s’est lui abstenu, déplorant «l’absence de concertation», sur le sujet.
Le texte a été transmis à l’Assemblée nationale où les oppositions se préparaient à un combat de tranchée. Afin d’éviter un enlisement des discussions, la Première ministre a décidé d’engager la responsabilité du gouvernement sur le texte, via le fameux article 49-3 de la constitution. Plus de vote sur le texte de la réforme des retraites donc, mais uniquement sur la confiance accordée au gouvernement.
Deux motions de censure avaient été déposées, l’une par le groupe centriste Liot, et l’autre par le Rassemblement national. Seuls Nathalie Da Conceicao Carvalho, députée de la 2e circonscription, et Nicolas Dupont-Aignan, député de la 8e, ont voté les deux motions de censure.
Farida Amrani, Jérôme Guedj et Antoine Léaument e députés des 1re, 6e et 10e circonscriptions ont soutenu la première motion de censure. Les députés de la majorité Alexis Izard, Marie-Pierre Rixain, Paul Midy, Robin Reda et Marie Guévenoux ont soutenu le gouvernement.
