La sénatrice de l’Essonne Laure Darcos avait adressé ce mardi 13 octobre une lettre ouverte au ministre de l’Education nationale afin de lui demander d’annuler l’obligation des stages de 3e en cette année particulière marquée par la crise sanitaire et la crise économique.
A la demande de son groupe parlementaire, la sénatrice a pu posé la question directement au ministre Blanquer à l’occasion de la séance des questions d’actualité au gouvernement ce mercredi 14 octobre.
« Dans le contexte de crise économique et sociale que connaît actuellement notre pays, de nombreuses entreprises luttent pour leur survie et les associations, comme les collectivités territoriales, se concentrent sur les actions de solidarité en faveur des plus démunis.
Peut-on imaginer un instant que l’ensemble des acteurs du monde économique et professionnel puisse aujourd’hui avoir pour priorité d’accueillir des collégiens dans le cadre de leur parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte professionnelle ?
(…) Dans ces conditions exceptionnelles, nous estimons juste et nécessaire d’annuler, pour cette année 2020-2021, le stage qui pèse sur les collégiens de troisième. Et de concentrer ces offres sur les lycéens des filières professionnelles ou aux apprentis, qui devraient être prioritaires », a-t-elle affirmé dans l’hémicycle.
Le ministre répond favorablement à la demande de la sénatrice Laure Darcos
Le ministre Jean-Michel Blanquer a répondu positivement à sa demande. « Je vais répondre favorablement à la demande que vous faites », a-t-il répondu à Laure Darcos. Conscient des difficultés des entreprises aujourd’hui le ministre a annoncé que le stage de 3e en entreprise serait facultatif.
Autrement dit les enfants qui auraient déjà trouver un stage d’observation entreprise pourront le faire quant à ceux qui n’en trouveraient pas, « nous allons faire de cette difficulté un levier en prenant des initiatives en matière d’information et d’orientation des élèves ».
Une nouvelle qui soulagera certainement les collégiens et leurs parents qui peinaient à trouver des entreprises pouvant les accueillir, et les entreprises qui font face à une incertitude économique jamais vue.