- Durant plus de 50 ans, après une quinzaine d’années de traque, les forces de police ont mis fin aux activités frauduleuses de Czeslaw Jean Bojarski surnommé le Rembrandt de la fausse-monnaie, après avoir marqué l’histoire financière et judiciaire de la région parisienne et celle de la banque de France…
Convaincus que Chouvaloff et Dowgierd ne sont que l’ultime maillon ayant en charge d’écouler la fausse monnaie, les policiers maintiennent la surveillance sans intervenir. Huit nouveaux faux « Bonaparte » sont signalés à l’agence du Crédit Lyonnais de la place Clichy. Surveillance qui s’avère fructueuse puisque les enquêteurs apprennent qu’une dame Chouvaloff, titulaire d’un compte bancaire dans cette succursale, demeure non loin de là, au 4 place de Champerret, encore et toujours dans le XVIIe arrondissement !
Il est 11 heures, ce vendredi 17 janvier 1963, lorsqu’Alexis Chouvaloff est arrêté « en douceur » alors qu’il se dirige vers le lieu de travail de Dowgierd au 18 rue de Provence. Dans sa serviette, les policiers saisissent un paquet de faux « Bonaparte ». Au même instant, Antoine Dowgierd est appréhendé dans son bureau : dans son portefeuille et dans sa poche de pantalon sont découverts quatorze faux « Bonaparte ». La perquisition menée à son domicile conduit à la saisie de 172 billets faux et 10 bons du Trésor portant des numéros correspondant à ceux achetés boulevard Bessières avec les faux billets de la fameuse liasse.
Retrouvez un ultime rendez-vous avec le Rembrandt de la fausse-monnaie dans l’édition du jeudi 20 août.