Depuis 32 ans, l’affaire des « fiancés assassinés de Fontainebleau » hante les couloirs du palais de justice d’Evry. Ce triple meurtre n’a jamais été résolu* alors qu’il existe des témoignages récents de nature à définir une nouvelle piste.
Rebondissement avec une triple interpellation médiatique. Durant une décennie, l’instruction judiciaire stagne. Dix années durant lesquelles les gendarmes parisiens ne parviennent pas à réunir d’indices matériels pour, enfin, définir un début de piste de nature à les conduire jusqu’aux tueurs. Dix ans au cours desquels quelque 1500 personnes ont dû subir 200000 heures d’interrogatoire, générant 4000 documents et procès-verbaux…
Il est 6h, jeudi 11 février 1999, quand des enquêteurs de la Section de recherches de Paris, assistés de leurs homologues de Montpellier (Hérault), frappent à la porte d’un appartement de l’ancien Hôtel des Princes, rue Jules-Ferry à Montpellier. Le locataire est interpellé sans opposer de résistance : il s’agit d’un nommé Cédric. Plusieurs armes sont saisies. Parallèlement, une seconde équipe de gendarmes intervient à l’autre bout de la France, à Wierreaux-Bois (Pas-de-Calais) pour y interpeller Jean-Bernard X…, le père de Cédric. Là aussi diverses armes et munitions sont saisies…
Retrouvez la suite de l’histoire de ce fait divers marquant de l’Essonne dans l’édition de ce jeudi 7 mai et au fil d’un feuilleton publié chaque semaine dans votre journal Le Républicain de l’Essonne.