La députée de la 4e circonscription et présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale a déposé une proposition de loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle.
Co-signée par un grand nombre de ses collègues, cette proposition de loi est le résultat d’un travail mené tout au long de l’année écoulée par la députée. Car au-delà de la question de l’égalité salariale, « il n’y a pas qu’un problème de principe et de droit », rappelle Marie-Pierre Rixain.
Aujourd’hui, l’écart de revenus, qu’il s’agisse des salaires, des retraites ou sur le capital est de l’ordre « de 25 à 28% » précise-t-elle. Or tout cela n’est pas sans conséquences. Le corollaire de cet état de fait se voit partout, « y compris sur le grand âge. Si les femmes vivent longtemps, elles vivent en moins bonne santé, et parfois sans les ressources financières pour leur prise en charge », se désole Marie-Pierre Rixain.
Sa proposition de loi vise donc, au-delà des questions de principe et de droit à « désamorcer un certain nombre de blocages pour apporter des réponses concrètes ». Dans ses articles 1 et 2, la proposition veut parachever la loi de 1965 visant à rendre les femmes autonomes financièrement.
La proposition de loi édicte ainsi l’obligation de versement du salaire ou des prestations sociales sur un compte dont la personne est détenteur ou co-détenteur. Il s’agit là de répondre à une violence économique souvent sous-évaluée. « C’est également un sujet qui touche toutes les couches sociales », rappelle-t-elle…
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