Il tente à nouveau sa chance aux chansons. Ce soir à 21h05 sur France 2, Hervé Merkel sera sur le plateau de « N’oubliez pas les paroles » où il rejoindra les meilleurs candidats du jeu animé par Nagui où il faut se souvenir du texte de chansons. Un temps détenteur du record de gain de l’émission, le Saint-Michellois joue ce soir au profit de l’association Laurette Fugain, qui lutte contre les leucémies. Rencontre.
Le Républicain : C’est loin d’être votre première participation à « N’oubliez pas les paroles », pouvez-vous nous rappeler votre parcours dans l’émission ?
Hervé Merkel : « Effectivement, mon premier tournage a eu lieu il y a cinq ans presque jour pour jour, le 5 mai 2016 pour une diffusion en juin de la même année. Mon parcours personnel s’est bien passé (rires), et c’est pourquoi depuis cinq ans j’ai été intégré au circuit de ce qu’on appelle dans l’émission les « Masters », c’est-à-dire les meilleurs candidats. J’ai donc fait six sessions de Masters où l’on s’affronte entre plus grands gagnants et l’émission de ce soir sera mon troisième « Tournoi des maestros » où l’on joue en équipe au profit d’associations.
Le Républicain : Comment se déroulent les tournages ? L’ambiance y est-elle aussi détendue qu’il y paraît à l’écran ?
Hervé Merkel : Ca se passe toujours très bien, tout est fait pour qu’on soit le plus détendu et le plus à l’aise possible. Bien sûr, il y a toujours un peu de trac à être sur le plateau, avec en plus la pression du jeu, l’envie de bien faire et de ne pas se rendre ridicule. D’autant plus quand on joue pour une association et en équipe, on n’a pas envie d’être celui qui fera échouer les autres. Maintenant, pour ces tournois entre anciens joueurs, l’ambiance est différente car nous nous connaissons et nous nous apprécions, la compétition est amicale. Il y a un lien fort entre nous et c’est toujours un plaisir de les retrouver et de partager ce plateau avec eux. C’est devenu une seconde famille.
Le Républicain : Comment se prépare-t-on pour l’émission ?
Hervé Merkel : C’est un vaste sujet ! Lors de ma première participation, j’étais venu avec ma culture, sans vraiment travailler, simplement par envie de chanter et parce que l’émission joue sur ce que j’aime, la chanson française. J’y allais pour tenter une expérience. Aujourd’hui, ça ne se fait plus beaucoup en effet, les gens apprennent des chansons, font des listes, alors j’ai dû m’y mettre aussi ! Il a fallu aborder les grands classiques pour les approfondir mais j’ai aussi dû élargir mon répertoire, notamment en ce qui concerne les chansons très récentes. Pour ça, je fais des playlist sur les plates-formes de streaming, je regarde beaucoup l’émission pour avoir une idée de quoi travailler, je retape les textes en les détaillant, j’ai commencé à faire des fiches avec les pièges, la structure de la chanson, des moyens mnémotechnique… C’est un peu comme un examen !
Le Républicain : En plus de ce travail, vous avez également un album en préparation…
Hervé Merkel : Oui ! De formation, je suis orthophoniste mais mon premier passage dans « N’oubliez pas les paroles » m’a fait prendre conscience que j’avais vraiment très envie de faire de la scène mon métier. Grâce aux gains de l’émission, j’ai pu ralentir mon activité d’orthophoniste pour tenter de développer une activité artistique. Je prends beaucoup de cours de théâtre, chant et danse. Et l’an dernier est né cette envie d’avoir un projet personnel de chansons originales, un patchwork de tous les styles de musique que j’aime. J’ai donc fait appel à Dorian Bedel, auteur-compositeur également maestro de l’émission, pour auto-produire un album de chansons que j’espère sortir à l’automne. J’ai sorti un premier titre, « Je viens de quelque part », en novembre et un second, « L’exil thérapie », est sorti le 19 avril.
Le Républicain : Entre tout ça, on imagine que vous devez être une vraie célébrité à St-Michel ?
Hervé Merkel : (Rires) Célébrité, non, je ne sais pas. Mais j’ai déjà eu le privilège d’être reconnu, d’avoir mon portrait dans le journal municipal… Quand quelqu’un me reconnaît, c’est toujours extrêmement bienveillant, toujours dans la sympathie et c’est donc très plaisant.«