François Durovray, président du Conseil départemental de l’Essonne, a demandé à la SNCF d’indemniser les Franciliens pour les perturbations dans les transports publics provoquées par la grève.
François Durovray avait demandé aux syndicats la suspension de la grève durant les inondations pour ne pas pénaliser davantage les personnes sinistrées. Or, la grève est reconduite par la CGT et SUD rail.
Conformément au nouveau contrat signé en novembre 2015 entre la SNCF et le STIF afin « de développer des transports en commun en adéquation avec les attentes des voyageurs, tant sur la ponctualité et l’offre réalisée que sur le niveau de service proposé », François Durovray a demandé à la SNCF de respecter les obligations du service minimum.
« Or force est de constater que le service minimum prévu contractuellement n’est pas assuré. Depuis le début de la grève qui secoue la SNCF, les perturbations du trafic sont intolérables : trains retardés ou purement et simplement annulés sans préavis, information défaillante, conditions de transports lamentables, etc. On est bien loin des attentes des voyageurs en matière de service minimum», déplore François Durovray dans un communiqué de presse.
Le président du Conseil départemental estime que cette dégradation du service dû au public et la durée des perturbations sont imputables à la SNCF, qui ne respecte pas ses obligations contractuelles, pour lesquelles elle va pourtant recevoir 9 milliards d’€ de la part du STIF.
En conséquence, François Durovray demande que les voyageurs soient remboursés de leur Pass Navigo.
