Le 22 juin, c’est la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. Vivette Hirsch, représentante pour l’Essonne de la Fédération des associations pour le don d’organes et de tissus humains rappelle la nécessité de parler encore et toujours de ce sujet.
« La loi ne peut pas tout bien que nous soyons tous présumés donneurs d’organes et de tissus depuis le 22 décembre 1976 », rappelle-t-elle. Ainsi, en France le nombre de donneurs en état de mort encéphallique ne cesse de baisser. Ils étaient 1729 en 2019 contre 1743 en 2018.
Le taux d’opposition stagne autour de 30%, ce qui rend improbable d’atteindre l’objectif des 7800 greffes en France en 2021. Aujourd’hui 24000 patients sont sur liste d’attente et selon l’évolution de leur état de santé, certains ne seront plus opérables.
Vivette Hirsch rappelle donc le besoin de faire connaître sa position sur ce sujet à ses proches, qu’il s’agisse de votre accord ou non. « Sinon, les proches seront confrontés à une situation difficile et à une lourde responsabilité car les médecins leur demanderont si vous étiez opposé au don. C’est souvent parce qu’ils ignorent la volonté du défunt que, dans le doute, les proches s’opposent à un don d’organes ou de tissus », conclut-elle.