A l’heure où les écoles sont fermées et la continuité pédagogique pour tous les élèves de France s’effectue à domicile, la rentrée peut sembler loin. Pourtant elle s’organise dès aujourd’hui.
Il y a quelques jours, le jeudi 26 mars, les sénateurs de l’Essonne Laure Darcos et Jean-Raymond Hugonet avaient co-signé un courrier à destination du ministre de l’Education nationale s’alarmant du maintien des travaux sur la carte scolaire en pleine période de crise.
Dans sa réponse datée du 3 avril, le ministre Jean-Michel Blanquer a indiqué que « selon l’esprit de consensus qui doit prévaloir et nous guider en ces circonstances exceptionnelles, qu’aucune classe, l’an prochain, ne pourra fermer dans les communes de moins de 5000 habitants situées en zone rurale, sans l’accord du maire ».
Une annonce qui a les atours d’une bonne nouvelle. Mais pour la sénatrice Laure Darcos, « en l’absence de moratoire, il faut rester vigilant », confie-t-elle.
Dans son courrier le ministre rappelle la création actée de 440 équivalents temps plein dans le 1er degré. A cela s’ajouterait encore dans le 1er degré 1248 créations de postes murmure-t-on au ministère.