L’auteur prolixe Claude Picq, alias Cicéron Angledroit
ne laisse pas la machine refroidir.
« Ces confinements et autres couvre-feu m’ont donné des ailes. Quand je suis enfermé, mon esprit s’évade et je rejoins mes personnages qui ont la chance d’échapper à ces contingences sanitaires » s’amuse-t-il. On le croit volontiers en voyant sa production de février. Il nous livre deux nouveaux titres, « Jo Fulgado entre en gare », signé de son nom et deuxième opus de la série, et « L’incendiaire joue avec le feu », son quatorzième Cicéron Angledroit. Deux univers qu’il connaît bien. « Nous restons dans la banlieue que j’aime. Cicé continue sa route avec ses acolytes en entretenant un certain laxisme et Jo, mon petit nouveau, est plus âpre, moins convivial. Ces deux-là se croisent sans se connaître. Je suis leur seul dénominateur commun », s’amuse l’auteur. Chacun son enquête. Une série d’incendies criminels qui embrasent Vitry, pour le premier, et une « vieille » qui passe sous un train à Choisy, pour le second. Du fil à retordre pour les deux enquêteurs qui ne ménagent pas leurs efforts pour résoudre ces énigmes avec humour et un fin sens de l’observation. De la lecture de détente, quoi de mieux en ce moment ?
« L’incendiaire joue avec le feu » de Cicéron Angledroit, dans toutes les bonnes librairies ou sur : www.palemon.fr
« Jo Fulgado entre en gare » de Claude Picq, disponible sur www.amazon.fr
Les deux ouvrages existent en édition papier et numérique.