Les syndicats expriment leur inquiétude quant au devenir du commissariat d’Arpajon. Un redéploiement des effectifs de police est annoncé pour le 1er septembre.
« Ce redéploiement, c’est une réforme qui cache son nom », affirment unanimement les syndicats de policiers de l’Essonne. Pour les syndicats, cette réorganisation n’est pas une bonne idée. « Regrouper tous effectifs sous le même toit, cela veut certes dire plus de patrouilles mais également plus de superficie à couvrir et donc un délai d’intervention qui peut s’en trouver allongé », rappelle Julien Claustre d’UNSA police.
Et alors que les services d’investigation vont se retrouver regroupés à Sainte-Genevièvedes-Bois, se pose la question de l’accueil des effectifs. « Il n’y a pas eu d’audit bâtimentaire. Nous aurons parfois jusqu’à 3 collègues dans des bureaux de 10 m2 contre 10-15 pour 1 m2 . Quelle confidentialité pour les victimes ? Comment recevoir en sécurité des délinquants ? », interroge Claude Carillo du syndicat Alliance.
Enfin, l’actuel commissariat d’Arpajon ne risque-t-il pas de devenir une coquille vide ? « L’inquiétude, c’est que le commissariat devienne un poste de police comme celui de Brétigny, dépendant du commissariat de Sainte-Geneviève, avec des horaires réduits pour accueillir des plaintes par exemple », ajoute Claude Carillo.
Du côté des élus locaux, cela ne passe pas. Alexandre Touzet, conseiller départemental du canton, et Norbert Santin, maire de Saint-Germain-lès-Arpajon, et évidemment Christian Béraud, maire d’Arpajon…
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