Essonne : deux retraitées dans le désert marocain

Ilda Pereira et Sylvie Hemery sont à la recherche de fonds ainsi que d’une volontaire pour les rejoindre dans leur aventure solidaire marocaine qui se déroulera du 28 octobre au 2 novembre. 

Dossard 339. C’est le numéro que devraient porter fièrement d’ici quelques mois, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, deux retraitées essonniennes. Ilda Pereira, 60 ans, est originaire de St-Michel-sur-Orge et Sylvie Hemery, 57 ans, de Sainte-Geneviève-des-Bois. Ensemble, elles participent au Rose trip solidaire, un trek d’orientation exclusivement féminin, prévu du 28 octobre au 2 novembre au Maroc.

Retraitées, les deux coéquipières se sont rencontrées grâce à une pratique sportive commune : la randonnée. « J’ai beaucoup d’amis mais ils ne sont pas sportifs« , raconte Ilda, qui a éprouvé quelques difficultés à trouver la partenaire qui ferait l’affaire. Désireuse de se rendre utile et friande des relations humaines, Sylvie a tout de suite été pour. La vingtaine de kilomètre à parcourir par jour au Maroc ne leur fait pas peur. Les deux membres du club brétignolais Rando Evasion sont adeptes de la marche : Sylvie a déjà été parmi les marcheurs de St-Jacques-de-Compostelle, quant à Ilda, ses pieds ont touché le sommet du mont Kenya, deuxième plus haut sommet d’Afrique après le Kilimandjaro. Aucune inquiétude du côté de leurs proches, qui sont au contraire ravis de les voir s’impliquer dans cet acte solidaire. En effet, les deux femmes s’engagent aux côtés de deux associations, le Ruban rose qui agit contre le cancer du sein et Enfants du désert, qui finance des achats de chèvres pour, à terme, permettre aux familles d’envoyer leurs enfants à l’école.

La troisième participante a annulé pour raisons personnelles

Pour rendre leur participation possible, les deux Essonniennes doivent récolter 7 500 €. Après avoir créé leur association Ros’Evasion en février dernier, elles ont créé une cagnotte. A ce jour, celle-ci compte déjà plus de 571 € et devrait se clôturer d’ici six mois. Afin de diversifier les rentrées d’argent, les nouvelles amies se sont lancées dans la confection de savons solides et de lingettes démaquillantes en coton et bambou. Leurs produits sont vendus à leurs domiciles respectifs, le tout « en respectant les gestes barrières« , tient à préciser Ilda. Des articles respectueux de l’environnement en accord avec les valeurs éco-responsables du trek où le règlement stipule que chaque participant doit « conserver ses déchets jusqu’aux points de ravitaillement et ramasser ceux trouvés sur son passage« .

Dernier détail essentiel : la participation à ce trek solidaire ne se fait qu’en trio. La troisième partenaire ayant annulé, si vous êtes intéressés, faites-leur savoir.