Alors qu’un mouvement de grève national avait lieu ce jeudi 17 septembre, au lycée professionnel Paul-Belmondo d’Arpajon, ce sont des revendications liées à l’établissement qui ont poussé une partie des enseignants à faire grève.
Ainsi, à l’issue de la réunion du 15 septembre, les délégués des personnels agents, vie scolaire et enseignants ont écrit au chef d’établissement afin d’évoquer « des difficultés importantes dans plusieurs domaines ».
Ils soulignent la difficulté à appliquer les mesures sanitaires par exemple depuis la rentrée dans des salles de classes avec 30 élèves alors que la température dans les salles avoisinait « les 40°c », et que « le taux d’humidité, combiné à la chaleur et le positionnement aléatoire des masques mettent en danger la communauté ».
De même ils évoquent les « difficultés d’approvisionnement » pour le gel hydroalcoolique et les films sur les claviers. La question de la gestion des vestiaires n’a pas été suffisamment réfléchie « en amont ».
Enfin, la difficulté de faire respecter le port du masque par les élèves s’impose à tous. « Nous avions déjà du mal à empêcher le port de la casquette… », souffle une enseignante. Aux abords de l’établissement c’est encore plus compliqué affirment les enseignants en grève.
Enfin, le choix de ne pas donner de responsabilité de professeurs principaux aux enseignants dits vulnérables, alors que ceux-ci « doivent tout de même assurer leurs cours devant la classe entière », est également vivement contesté.
Globalement, les dysfonctionnements, notamment sur les emplois du temps, et « le manque de communication » et le manque « d’humanité » sont mis en avant par les délégués du personnel.
En amont de cette réunion, ceux-ci avaient effectués une communication auprès des parents d’élèves afin de leur expliquer les raisons locales de ce mouvement du 17 septembre.