L’éclairage avant l’électricité
L’association Collection Passion est une nouvelle fois accueillie à l’Hôtel Anne-de-Pisseleu d’Etampes jusqu’au samedi 19 mars pour une nouvelle exposition.
De l’antiquité au XXIe siècle, l’éclairage s’obtient grâce à la combustion d’huile, de pétrole, d’essence, d’acétylène ou de gaz. Différentes techniques se succèdent afin d’améliorer l’efficacité des lampes.
Pour s’éclairer, tout débute à la préhistoire par des torches de pin puis des lampes à huile végétales. Au Moyen Age, la noblesse et le clergé s’éclairent avec des cierges en cire. Le peuple trop pauvre utilise le suif dans des chandelles. Utilisée jusqu’au XVIIIe siècle, la lampe à huile est remplie de suif (graisse animale) dans laquelle on met une mèche. Cela brûle doucement mais n’éclaire pas beaucoup.
Apparue vers 1853, la lampe à pétrole est un luminaire constitué d’un réservoir contenant du pétrole, qui monte vers le bec grâce à une mèche. La lampe à pétrole est une évolution de la lampe à huile.
Peu avant la révolution, les lampes se modernisent avant la commercialisation des lampes à essence en 1862. Grâce à l’action de l’eau sur du carbure, les lampes à acétylène, conçues par le Français Henri Moisson, voient le jour en 1892.
L’exposition présentera ainsi des lampes de l’antiquité jusqu’à 1879, date de l’invention de l’ampoule électrique par l’américain Thomas Edison (du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h et le samedi de 9h à 17h en continu).