Vendredi 15 juillet à 17h45, s’est tenu un hommage aux 84 morts et plusieurs dizaines de blessés de l’attentat de Nice devant l’hôtel de ville de Viry-Chatillon.
C’est par une Marseillaise quasi-murmurée, comme si les mots guerriers de l’hymne national devaient s’adoucir en ce jour de deuil national que s’est achevé, vendredi 15 juillet en fin de journée, l’hommage aux victimes de l’attentat de Nice. Le maire, Jean-Marie Vilain, a tenu à dire quelques mots, rappelant qu’on ne peut considérer «ces gens-là» que comme «des méchants, des assassins et il n’est pas question de les traiter autrement». Pour lui, il était essentiel de se réunir «et nous continuerons de le faire à chaque fois même si c’est horrible parce qu’il faut dire que nous n’avons pas peur».
C’est aussi par ses mots que Diego, un petit garçon de 10 ans, a voulu exprimer vendredi soir. «Il me font pas peur, a-t-il lâché, mâchoire serrée, bras croisés et l’air buté. Ils me feront jamais peur. Ils peuvent continuer mais la police va sans arrêter renforcer ses forces.» Comme lui, d’autres enfants, des adultes, jeunes, moins jeunes, étaient réunis pour rendre hommage aux 84 morts et aux plusieurs dizaines de victimes de l’attentat de Nice.
Pour savoir où se dérouleront d’autres hommages en Essonne, lire l’article situé dans ce lien.
Lire notre reportage dans l’édition du Républicain de l’Essonne de jeudi 21 juillet.
