L’enquête menée par la brigade de recherches de Palaiseau n’a pas permis d’établir pour l’heure la réalité d’un suicide. Quant à une potentielle responsabilité des internautes, la jeune femme de 19 ans a affirmé vouloir « marquer les esprits » mais a démenti toute volonté de se suicider.
« Entendu sur [le fait de viol] par les enquêteurs de la brigade de recherche de Palaiseau, l’ex-compagnon de la jeune fille a confirmé l’existence d’une relation chaotique à laquelle il a souhaité mettre fin et au cours de laquelle, il n’y a jamais eu de relations sexuelles non consenties », indique vendredi 13 mai le parquet d’Evry dans un communiqué de presse.
La jeune Océane, âgée de 19 ans, a mis fin à ses jours mardi 10 mai, en se jetant sous une rame du RER C en gare d’Egly, avait en effet indiqué par SMS à un ami de son compagnon se livrer à ce terrible geste suite aux violences et au viol dont elle aurait été victime par son ex-ami. A l’issue de son audition, le jeune homme a été laissé libre.
Quant à une éventuelle responsabilité des internautes, le parquet indique suite à l’exploitation des vidéos publiées sur l’application Périscope, qu’Océane a été « interrogée par les internautes sur le caractère inquiétant de ses propos, elle assure toutefois qu’elle ne va se suicider mais que « tant que ça ne choque pas, ça ne marque pas les esprits »». Ainsi, aucune intervention préalable des secours n’aurait été possible selon le procureur de la République.
Lire l’ensemble des informations sur ce drame dans le Républicain de l’Essonne du jeudi 19 mai.
