Alexandre de Schamphelaire se bat depuis un an pour obtenir un nouveau garage où il pourra garer sa voiture.
2,10 m à l’entrée. 1,30 m au fond. Le garage qu’a loué Alexandre de Schamphelaire auprès du bailleur social Essonne habitat est inutilisable. Outre le fait qu’une voiture normale ne peut y entrer en entier, ou bien en frottant les parois du local, l’homme titulaire de la carte handicapée bien visible sur son pare-brise a également besoin d’espace pour sortir de sa voiture. Sans compter que le dit local se trouve à plus de 10 minutes à pied de son logement quand des garages situés au pied de son immeuble sont disponibles.
Depuis deux ans et demi, il tente donc d’obtenir un nouveau garage, en vain et a décidé de s’en approprier un, situé rue des Acacias, à quelques mètres de son appartement. Il a rendu les clés du garage non conforme, mais «Essonne Habitat refuse de m’entendre», déplore-t-il.
Pour le bailleur social, « après une tentative amiable la première quinzaine de mai, nous avons adressé à Monsieur de Schamphelaire une mise demeure de libérer le garage sous huitaine, soit à la fin du mois de mai. Pour Monsieur de Schamphelaire, il s’agit d’un simple échange de garage et non d’une appropriation illicite. »
Lire tout l’article dans l’édition de jeudi 16 juin du Républicain de l’Essonne.