Depuis quelques semaines, une certaine inquiétude planait sur Etampes. Par deux fois au mois d’avril, deux adolescentes avaient été l’objet d’une agression sexuelle dans les rues.
« A chaque fois, l’agresseur surprenait ses victimes et touchait leurs parties intimes. Les victimes étaient à chaque fois des jeunes filles d’origine européenne », confirme une source proche du dossier. A chaque fois, les cris des victimes ont fait fuir l’invididu.
Les policiers du commissariat d’Etampes avaient donc entrepris des investigations. Les victimes avaient donné le signalement de leur agresseur et des extractions de vidéoprotection effectuées. L’enquête suivait son cours.
Mais ce vendredi 13 mai, l’individu a remis ça. Dans la journée, il agresse une, puis deux et enfin une troisième jeune fille. Malheureusement pour lui à la troisième agression de la journée, un habitant entend les cris de la victime. Il se lance à la poursuite de l’individu, parvient à l’interpeller rue de la Dame d’Onze heure et le confie à la gendarmerie toute proche.
Les gendarmes remettent l’agresseur aux policiers. Les constatations précédentes permettent de faire le lien avec les trois agressions de la journée. Placé en garde à vue, l’individu reconnaît finalement 8 faits d’agression sexuelle. Il devra répondre de ses actes prochainement devant la justice.
Les actes reconnus sont supérieurs à ceux connus de la Police. Vraisemblablement, plusieurs victimes n’ont pas osé aller déposer plainte pour les agressions qu’elles ont subies. L’occasion de rappeler que sur les violences sexuelles, il ne faut rien laisser passer.
Du côté de la Police nationale, le commissaire Eric Bouffet salue l’action de l’Etampois qui a pris des risques pour arrêter l’individu. Par ailleurs, la réaction des victimes, criant face à leur agresseur, lui ont fait à chaque fois prendre la fuite. Crier, se faire entendre face à une agression, est l’un des moyens de lancer l’alerte. Cela a été le cas ce vendredi. Ce qui a peut-être pu éviter également que l’agresseur n’aille plus loins dans ces actes.