Quand des Dourdannais attaquent d’autres Dourdannais. Dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre, la caserne de gendarmerie de Dourdan a été la cible d’une attaque avec des tirs de mortier.
Au total, ce sont deux tirs de mortiers qui ont eu lieu aux alentours de 22h sur les locaux de la brigade. Des locaux qui sont non seulement le lieu de travail des militaires, mais également les logements de ceux-ci et de leurs familles.
Au total, 40 gendarmes ont été mobilisés après cet événement, dont le PSIG d’Evry, et un hélicoptère. « Aucune interpellation n’a été réalisée pour le moment. Une enquête judiciaire a été ouverte, sous la direction du procureur de la République d’Evry. L’enquête est en cours et réalisée par la brigade de recherche d’Etampes », confirme le Groupement de gendarmerie de l’Essonne.
Le colonel Sublet s’est rendu dans la brigade
Si aucun dommage physique n’a été relevé sur le bâtiment de la brigade de gendarmerie, le choc est fort pour les militaires et leurs familles. Le colonel Hugues Sublet, commandant du Groupement de gendarmerie de l’Essonne, s’est rendu sur place aujourd’hui afin de constater les faits et soutenir les familles.
Il a assuré « les gendarmes et leurs familles de son soutien sans faille ». Il s’est également entretenu de ces événements avec le général Ducept, commandant la région de gendarmerie d’Ile-de-France, qui condamne fermement ces actes lui aussi. Face à cette attaque sur les militaires et leurs familles, la famille de la Gendarmerie serre les rangs.
Dans un communiqué, la mairie de Dourdan, annonce la condamnation ferme de « cet acte inadmissible », par Paolo De Carvalho, le maire de la ville, et de son équipe municipale. Ils témoignent de leur soutien aux gendarmes ainsi qu’à leurs familles.
C’est depuis la Gendarmerie de Dourdan que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était exprimé le 23 février 2021 après le meurtre à l’arme blanche d’une jeune Saint-Chéronnaise par un jeune Dourdannais.