Dimanche 29 mars après-midi, les policiers du commissariat d’Etampes ont à nouveau été caillassés par un groupe de jeunes du quartier de la Croix-de-Vernailles lors d’une intervention. Ce caillassage fait suite à celui, bien plus médiatisé du jeudi 26 mars dans le même quartier.
Cette intervention avait eu lieu après un appel aux sapeurs-pompiers pour un habitant du quartier en arrêt cardiaque décédé depuis. Comme c’est le cas depuis plusieurs mois et l’attaque de sapeurs-pompiers par un homme armé d’une machette dans le quartier de Guinette, l’intervention des pompiers a eu lieu encadré par la Police nationale.
La défiance empêche le respect du confinement
Les deux fois, aucun blessé n’a été à déplorer tant chez les sapeurs-pompiers que chez les policiers. Mais ces incidents n’ont hélas rien d’inhabituel dans le quartier où « une petite bande de jeunes nous pourrit la vie », confie-t-on du côté du commissariat. Car il n’y a pas que les caillassages, les noms d’oiseaux volent aussi en direction des policiers chaque jour.
Le problème c’est que ce contexte de défiance empêche le confinement d’être bien respecté dans le quartier. Ainsi, chaque jour des attroupements sont constatés par les policiers qui ont procédé à quelques verbalisations, mais rien n’y fait. Plusieurs familles du quartier portent néanmoins les messages de prévention afin qu’ils soient bien entendus de tous.
Sur la circonscription du commissariat d’Etampes, ce sont environ 25 verbalisations pour non respect du confinement qui sont effectuées chaque jour avec la sensation pour les policiers de « rabâcher » des consignes de sécurité pourtant pas si difficile à comprendre…
