L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a annoncé ce samedi 25 juin la survenue d’un premier cas confirmé de variole du singe (monkeypox) chez un enfant scolarisé en école primaire, dans la région. Il s’agit en fait concrètement de deux enfants, de la même fratrie. Ceux-ci sont scolarisés à Dourdan, dans les écoles des Alliés et Charles-Péguy.
Dans son communiqué de samedi, l’ARS précise que la prise en charge a été effectué et qu’aucun signe de gravité n’est présent. « L’ARS Île-de-France et les équipes de Santé publique France ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant », précise l’agence.
Des recommandations ont été données aux parents des enfants cas contact :
- Surveiller l’apparition de symptômes (fièvre, éruption cutanée) et solliciter le 15 en cas de besoin ;
- Se voir proposer une consultation afin de faire bénéficier à l’enfant d’une vaccination si celle-ci est jugée nécessaire par le médecin ;
- En l’absence de symptômes, et en l’état des connaissances, il n’y a pas de risque connu de contagion. Aucune mesure n’est donc nécessaire pour l’enfant (ni isolement, ni adaptation des activités) ni pour les autres membres de la famille.
Un suivi particulier de ces deux cas est mis en place, car, jusqu’à présent, les cas rapportés en France et en Europe étaient alors survenus « chez des adultes jeunes majoritairement » et étaient toujours bénins. Il s’agit à Dourdan du premier cas confirmé de Monkeypox chez un enfant en France.
Jusqu’alors, le virus n’avait touché que des adultes. « Il y avait 330 cas confirmés par Santé Publique France au 23 juin à 14h dont 227 en Île-de-France », précise l’Agence régionale de santé.
« Les caractéristiques et la contagiosité de cette maladie font qu’elle peut également toucher des enfants dans un cadre familial par le partage des linges, pièces de vie, par les couverts, notamment. C’est le cas dans certains pays où ce virus est endémique et où la transmission peut se faire par contact rapproché avec une personne qui présente des signes de la maladie (éruption cutanée sous forme de boutons). Le risque de transmission, pour l’ensemble de la population, est évalué comme faible », précise par ailleurs l’Agence régionale de santé.
La ville de Dourdan a prévu une réunion d’information à destination de la population sur le sujet.