Après la journée dite de « pédagogie » le mardi 17 mars, les mesures répressives pour faire respecter l’ordre de confinement ont été mises en place tant par la gendarmerie que par la police nationale.
Tout au long de la journée du mercredi 18 mars, des opérations de contrôle dissuasives ont été menées sur plusieurs axes du département. Et un grand nombre de procès-verbaux ont été dressés.
Ainsi, les militaires essonniens, issus des brigades territoriales, des brigades motorisées ou encore du poste à cheval, renforcés ça et là par 3 pelotons de gendarmes mobiles, ont contrôlé pas moins de 3987 personnes et une dizaine de commerces. Si les administrés étaient majoritairement en règle, cinquante infractions ont été relevées par procès-verbaux.
Du côté de la police, 60 patrouilles étaient mobilisées pour ces opérations de contrôle. Les policiers ont relevé plus de 70 infractions. Le préfet de l’Essonne est venu à la rencontre des forces de l’ordre durant ces opérations de contrôle.
Rappelons que l’amende pour non-respect de l’ordre de confinement et sortie sans autorisation dérogatoire est passible d’une amende allant de 135 à 375 euros. Il faut être en possession d’une pièce d’identité et d’une attestation de déplacement dérogatoire ou d’une attestation de leur employeur.