Epinay-sur-Orge : un policier renversé à l’issue d’une course poursuite

Mardi 23 février, un homme ivre au volant a tenté d’échapper aux policiers avant de foncer sur un fonctionnaire de police.

Vendredi 26 février, un homme de 31 ans comparaissait au tribunal de grande instance d’Évry pour avoir renversé mardi 23 février un officier de police à Epinay-sur-Orge alors que ce dernier tentait de l’interpeller.

Si le prévenu a demandé le renvoi de son jugement afin de préparer sa défense, cette audience a été l’occasion pour le président du tribunal de rappeler succinctement les faits.

Mardi 23 février, les policiers de la brigade anti criminalité remarquent un homme conduisant de manière inappropriée et se manifestent pour l’interpeller. L’homme refuse d’obtempérer et une course poursuite s’engage pendant laquelle l’homme percute plusieurs véhicules et il faudra les renforts de plusieurs équipages de police pour l’obliger à s’arrêter. Son véhicule se retrouve face à une voiture de police.

Alors un policier descend de la voiture, arme au poing lui intimant l’ordre de descendre à son tour. Mais au lieu de cela, le conducteur réenclenche une vitesse et fonce sur le policier du commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois. Durant l’audience de vendredi, ce dernier a tenu à se présenter, appuyé sur des béquilles pour s’exprimer.

Avec 21 jours d’incapacité totale de travail, le policier ne sait toujours pas quels sont les dommages infligés à son genou gauche, en raison d’un hématome très important mais le fonctionnaire de police a exprimé au travers de sanglots qu’il avait peine à retenir le traumatisme qui est le sien.

Outre le refus d’obtempérer, les violences volontaires à personne dépositaire de l’autorité publique, l’homme présentait un taux d’alcoolémie de 3g par litre de sang.

Le tribunal a décidé le maintien en détention provisoire du prévenu jusqu’au prochain procès qui doit se tenir le 4 avril au tribunal Évry. Il a en effet considéré que compte tenu de la gravité des faits, le tribunal aurait pris un risque de non représentation du prévenu s’il était laissé libre, mais aussi en raison des risques de récidive.