« Sur l’ensemble du territoire métropolitain, le couvre-feu s’appliquera à compter de 18h à partir de ce samedi et pour au moins 15 jours », a annoncé le Premier ministre Jean Castex lors de sa conférence de presse de ce jeudi 14 janvier.
« Cette mesure a une efficacité sanitaire. Dans les 15 premiers départements mis en place le 2 janvier, la hausse du nombre de nouveaux cas y est deux, voire trois fois, plus faible que dans les autres départements métropolitains. Le Conseil scientifique a confirmé l’utilité du couvre-feu. Nous appliquerons cette mesure dans tout le pays », a argumenté Jean Castex.
Ce couvre-feu sera mis en place pour une durée d’au moins deux semaines, dans un contexte de circulation active du virus de la Covid-19 « sur l’ensemble du territoire », alors que les nouvelles contaminations et que l’occupation des lits de réanimation se trouvent aujourd’hui sur un plateau élevé.
Un confinement si la situation se dégrade encore
Pas de confinement donc pour l’instant. Mais, « si nous constatons une dégradation épidémique forte, nous serions conduits sans délai à un nouveau confinement », a affirmé le Premier ministre. «La situation sanitaire n’exige pas que nous mettions en place un nouveau confinement », indique Jean Castex, rappelant qu’au moment de prendre la décision du deuxième confinement, 50 000 contaminations par jour étaient observées sur le territoire. Il y en a moins de 20 000 par jour en moyenne ces derniers jours.
Alors que les rumeurs allaient bon train sur une éventuelle fermeture des écoles et de la restauration scolaire, Jean Castex a précisé que les « établissements scolaires seront maintenus ouverts » malgré les nouvelles mesures. Cependant des précautions supplémentaires seront mises en place. Ainsi, le protocole sanitaire sera renforcé dans les cantines, les cours d’EPS en intérieur seront suspendus, tout en renforçant la politique de tests, portée à 300 000 par semaine.
A compter de lundi, le processus de vaccination va s’accélérer dans le département avec l’ouverture de 14 centres de vaccination en Essonne à compter du lundi 18 janvier. Les personnes âgées de plus de 75 ans ainsi qu’aux « personnes quel que soit leur âge, présentant une des pathologies conduisant à un très haut risque de forme grave de la maladie », a annoncé le Premier ministre ce soir.