Courcouronnes : Moussa de l’association BarakaCity toujours pas libéré

L’espoir de l’association humanitaire de voir libérer le jeune homme a été déçu à nouveau mercredi 27 janvier

L’association BarakaCity l’annonçait dès mardi 26 janvier : le procès en appel de Moussa, un humanitaire emprisonné au Bangladesh depuis le 22 décembre se tenait mercredi 27 janvier et ses avocats espéraient sa remise en liberté.

Espoir à nouveau déçu lors de la décision du tribunal de CoxBazar de mercredi 27 janvier. Moussa Ibn Yacoub restera incarcéré. Pourtant, la libération mardi 26 janvier de Molovi Abdusalam, imam et traducteur de Moussa, détenu comme lui depuis le 22 décembre, laissait penser que les choses pouvaient évoluer pour le jeune humanitaire.

«Ce délibéré est hautement symbolique. La justice bangladaise semble gagner en cohérence. Elle reconnaît privilégier le principal à l’accessoire, et reconnaît que l’interprète de Moussa n’est qu’accessoire de l’aide qui aurait été apportée par Moussa aux Rohingyas, et l’a libéré de ce chef, mais maintient Moussa, figure de proue de cette lutte, en détention, écrivent ses avocats sur Facebook. Les autorités ont un problème avec les Rohingyas, et les juges ne remettent pas cela en cause : ils adhèrent donc – tacitement – à cette rhétorique amère et haineuse.»

Moussa s’était rendu le 17 décembre au Bangladesh pour venir en aide à la communauté Rohingya, minorité musulmane persécutée. Le 22 décembre, il était incarcéré, soupçonné «d’activités suspectes en lien avec le terrorisme» et «d’avoir utilisé une fausse identité».

Converti à l’islam, celui qui s’appelle Maxime Puemo Tchantchuing à l’état civil a pris le nom musulman de Moussa Ibn Yacoub.