Le sénateur Jean-Raymond Hugonet a interrogé le gouvernement à ce sujet par le biais d’une question écrite.
Avec l’électrification du parc automobile en France et en Europe, les batteries sont devenues la pierre angulaire des véhicules, mais la question de leur réparabilité se pose de plus en plus.
Cet enjeu a donc fait l’objet d’une question du sénateur de l’Essonne Jean-Raymond Hugonet le jeudi 16 mai dernier. Celui-ci rappelle l’évidence de la création d’une industrie circulaire de répération des batteries. Pourtant, « malgré des réflexions au niveau européen, notamment au travers d’un projet de règlement proposé à la Commission européenne à l’été 2023 et intitulé « Circularité des véhicules », un rapport de l’association « halte à l’obsolescence programmée » (HOP) met en exergue un vide juridique ambiant et des injonctions contradictoires réglementaires », déplore le sénateur.
A l’heure actuelle, le projet évoqué prévoit seulement, à ce stade, que chaque véhicule devra être conçu de manière à permettre le retrait et le remplacement des batteries et des moteurs des véhicules électriques et hybrides, n’imposant aucune obligation en matière de conception de la batterie qui permettrait d’assurer sa réparabilité.
Insuffisant pour Jean-Raymond Hugonet. « Alors que la batterie d’une voiture électrique représente environ 40 % du prix du véhicule, la possibilité de sa réparabilité et des dispositions réglementaires permettant son épanouissement se pose dès aujourd’hui », insiste-t-il, y voyant une nécessaire protection du consommateur et du pouvoir d’achat de ce dernier.