La sénatrice de l’Essonne Laure Darcos a participé ce mardi 5 février à un débat au Sénat sur les finances des Départements.
La participation de la sénatrice et conseillère départementale de l’Essonne n’est pas une surprise. Pour être impliquée au quotidien dans la vie départementale, elle sait les difficultés auxquelles fait face aujourd’hui le Conseil départemental de l’Essonne. C’est d’ailleurs sur cet exemple qu’elle connaît bien qu’elle a appuyé son intervention lors du débat de mardi dernier organisé à l’initiative du groupe Les Républicains.
« 100 millions d’euros ou 30 % : c’est ce que représente pour mon département, l’Essonne, la diminution du montant des droits de mutation à titre onéreux en 2023 », a-t-elle rappelé. Le cas de l’Essonne n’est pas une exception puisque, à l’échelle nationale, les Départements ont perdu 3,9 milliards d’euros entre 2022 et 2023.
Et alors que circule parfois une petite musique laissant entendre que cette crise des finances des Départements serait une vue de l’esprit, Laure Darcos a rappelé que « depuis la réforme de la taxe d’habitation, les Départements ne disposent plus de fiscalité ».
Une dépendance aux conséquences tragiques, alors que leurs responsabilités sont très lourdes. Sur toute la France, les dépenses d’allocations individuelles de solidarité, APA, PCH et RSA, pèsent pour plus de 18 milliards d’euros, avec un reste à charge de 50 % pour les collectivités. S’y ajoute également la crise des mineurs étrangers non accompagnés.
Elle a donc défendu une nécessaire autonomie fiscale « pour mener à bien les missions qui leur sont confiées par le législateur ».