Au Sénat, la sénatrice Laure Darcos s’oppose à la création d’une nouvelle péréquation « déguisée »

Lors des questions d’actualité au gouvernement le mercredi 20 novembre, la sénatrice de l’Essonne Laure Darcos a demandé au gouvernement d’épargner les collectivités territoriales sur son budget 2025.

Faire des économies, une obligation pour le gouvernement, mais la sénatrice Laure Darcos a insisté mercredi dernier sur le fait que ces économies ne devaient pas se faire sur le dos des collectivités.

« Plusieurs mesures contenues dans le projet de loi de finances pour 2025 inquiètent particulièrement les élus locaux, notamment l’évolution de la DGF et les conditions d’attribution du FCTVA. C’est aussi le cas pour le fonds de réserve, qui sera abondé par les prélèvements sur le montant des impositions qui leur reviennent », a-t-elle rappelé.

La sénatrice s’est fait le porte-voix des élus locaux qui s’inquiètent de l’impact de ces mesures sur leur budget et, par conséquent, sur l’investissement public. « N’oublions pas que nos élus sont les premiers investisseurs publics, qu’ils portent à bout de bras la modernisation de nos infrastructures locales dédiées à nos populations et à notre économie et qu’ils font face aux enjeux majeurs de la parentalité ou de la transition écologique », a insisté Laure Darcos.

Concernant le fond de réserve, elle a demandé au gouvernement l’assurance « que les sommes qui seront prélevées à une collectivité territoriale lui seront bien restituées intégralement au 1er janvier 2026, et qu’il ne s’agit pas d’un fonds de péréquation déguisée ». Sur cette inquiétude, la réponse est venue du Premier ministre au Congrès des maires, le Projet de loi de finances « ne sera pas utilisé pour faire de la péréquation », a-t-il assuré.

Teddy Vaury
Teddy Vaury
Teddy Vaury est rédacteur en chef du Républicain de l'Essonne. Il travaille au sein de l'hebdomadaire départemental depuis 2006.