Draveil : Peintre et sculpteur, François Hornn se dévoile aussi à l’écrit

L’artiste draveillois François Hornn publie « Léon de Mézières, le joyeux guerrier« , un second ouvrage très personnel.

«Mes textes sont parfois alambiqués parce que je ne veux pas dévoiler le sens profond. Il se mérite, par désir d’en savoir plus. C’est un roman à clés, mais les références ne sont pas assénées. » A 77 ans, François Hornn ne prend pas le temps de se reposer. Chez lui, à Draveil, l’artiste entrepose dans ses deux ateliers des centaines d’œuvres qu’il a créées : manuscrits, dessins, médailles, statues, sans compter celles qui ont rejoint d’autres propriétaires… « Il faudrait un musée pour contenir ma vie, l’atelier devient trop petit », s’amuse t-il. C’est justement l’une de ses peintures monumentales qui lui a inspiré sa dernière création, « Léon de Mézières, le joyeux guerrier », sorti le 29 avril aux édition L’Harmattan.

Un ouvrage que l’artiste lui-même peine à expliquer : « C’est trop complexe à résumer… Je suis parti de recherches biographiques, puis je me suis évadé vers quelque chose de bien plus passionnant : l’individu seul n’est pas intéressant, ce qui m’intéresse c’est sa place au sein d’une culture. »

Plus concrètement, la quatrième de couverture informe que le livre se concentre sur une mère et un fils qui enquêtent sur une certaine Alexandrine, épouse légitime et trompée de Léon de Mézières, qui s’avère être la gouvernante d’un colonel, organisateur de la mobilisation du 1er août 1914 qui a signé le début de la Première Guerre mondiale.

Thibault Le Vot

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