Durant les deux week-ends des vacances scolaires, des jeunes
du village d’enfants de Ballancourt tournent un court-métrage aux côtés d’étudiants d’une école de cinéma parisienne.
Il s’agit de la cinquième édition d’Action Enfance fait son cinéma. Tous les ans, des étudiants d’école de cinéma, toutes spécialisations concernées, proposent des scénarios de court-métrage à tourner avec des enfants et des adolescents placés dans les quinze villages d’enfants de la fondation Action Enfance.
Cette année, une quinzaine de jeunes des villages de Ballancourt et des Vignes se sont portés volontaires pour se glisser dans la peau d’acteurs face à la caméra de vingt élèves de l’école de cinéma 3IS, située à Elancourt dans les Yvelines.
Les jeunes des villages d’enfants menneçois jouent dans le court-métrage intitulé « Bubulle ». Il s’agit du poisson rouge d’une classe qui est mal en point. Trois écoliers décident de le sauver et confectionnent une potion magique.
Tournage à l’école de Chevannes
Ce scénario est né dans les têtes de Paul Cartron, élève en spécialité Image et Jodie Charron, en double-cursus Assistanat de réalisation / Script. « On a eu l’idée il y a deux ans : nous sommes colocataires et on a adopté un poisson rouge que nous avons appelé Bubulle, explique Paul Cartron. Nous étions heureux de savoir qu’Action Enfance avait validé notre scénario ! Et notre Bubulle tournera dans le film ! »
Tous deux ont déjà participé à des tournages d’Action Enfance fait son cinéma, mais en tant qu’assistants des élèves sélectionnés. Cette année, c’est à leur tour de faire partie pleinement du projet et d’assister aux projections au Grand Rex à Paris à la fin du printemps. « On espère gagner le premier prix pour les enfants », sourit Paul Cartron.
Comme lieu de tournage, l’équipe a choisi l’école élémentaire du Centre de Chevannes. Un établissement dont l’esthétique extérieure a su charmer les étudiants. Le samedi 18 février, premier jour de tournage. Le groupe a eu pour météo un grand soleil au milieu d’un ciel bleu. Les scènes sont réalisées sur quatre jours, les deux week-ends des vacances d’hiver. « Les jeunes découvrent l’envers du décor d’un film, cela prend beaucoup d’énergie, mais ils ont toute la semaine entre les deux sessions pour se reposer », souligne Justine Girault, éducatrice familiale référente du projet.
Les étudiants ont su se montrer très mobilisés auprès des jeunes. « Ils sont venus près (…)
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