Prévenir et gérer les hérissons blessés : l’engagement de l’association Faune Essonne

[MODIFICATION DE L’ARTICLE PAPIER : Il est conseillé de ne pas passer le robot-tondeuse entre 19 heures et 6 heures du matin, et non 2 heures de matin.]

Avec l’arrivée du printemps, l’association Faune Essonne souhaite sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur les menaces qui pèsent sur le hérisson.

Alors que le printemps pointe le bout de son nez, l’association Faune Essonne intensifie ses efforts pour sensibiliser le public aux menaces qui guettent les hérissons. Il n’y a pas que les collisions routières qui les menacent. Chaque année, avec l’arrivée des beaux jours, ces petits mammifères aux mille piquants sont victimes d’outils de jardinage.

Basée sur le site de la Semardel à Vert-le-Grand et à Dourdan, Faune Essonne se mobilise pour prendre en charge les hérissons blessés. Certains sont victimes d’outils de jardinage tels que, par exemple, les débrousailleuses, les rotofiles, aussi appelés coupe-herbes ou les tondeuses, autonomes ou non. « Il est fortement recommandé de ne pas passer le robot-tondeuse entre 19 heures et 6 heures du matin, horaires où les hérissons sont de sortie », précise Véronique Beckers, capacitaire pour l’association Faune Essonne.

Parmi les cas recueillis, se trouve Totoro, un hérisson scalpé en juillet dernier et toujours en phase de soin après sept mois. Ce cas illustre la vulnérabilité de ces animaux face aux activités humaines et environnementales.

En effet, le hérisson est une espèce sentinelle, c’est-à-dire sensible aux changements environnementaux tels que l’utilisation de pesticides et la destruction de son habitat naturel due à l’urbanisation croissante. De plus, ces animaux peuvent également être victimes de noyade dans les piscines. Pour prévenir de tels accidents, il est recommandé de disposer des dispositifs simples tels que des sacs en toile de jute ou des planches en bois pour permettre aux hérissons de remonter facilement.

En cas de découverte d’un hérisson blessé ou d’une portée de choupissons sans leur mère, il est vivement conseillé de contacter un centre de soin de la faune sauvage pour obtenir les conseils appropriés. Cette démarche permet d’adopter les bons gestes et de minimiser le stress pour l’animal lors de son déplacement.

Faune Essonne met à disposition ses contacts pour toute intervention nécessaire, et invite le public à rejoindre leur initiative de protection de la faune sauvage.

• Tél. : 06.69.99.35.77.
Mail : [email protected]

 

Aurélie Corvisy
Aurélie Corvisy
Journaliste dans le Sud de l'Essonne. Elle travaille au sein de la rédaction depuis 2019. Pour lui proposer un sujet d'article sur son secteur : [email protected].