Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire, a officiellement signé la charte d’engagement « Villes et Territoires sans perturbateurs endocriniens ». Une première en Essonne.
Les perturbateurs endocriniens, l’un des maux de notre époque. Derrière ce nom barbare se cachent des « substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets délétères sur cet organisme ou ses descendants », selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour en éloigner les populations, les collectivités s’engagent. En favorisant notamment l’alimentation bio ou en supprimant les barquettes alimentaires. Paris, Bordeaux et Strasbourg l’ont fait, comme les treize plus grandes villes espagnoles. Mennecy aussi. Une première dans l’Essonne et pour une ville de moins de 20 000 habitants !
Une condition pour les aides régionales
Ce mardi 30 octobre, Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire, a signé la charte d’engagement « Villes et Territoires sans perturbateurs endocriniens », promue par le Réseau Environnement Santé (RES), en présence de son président André Cicolella. « Ce sujet a été voté à l’unanimité en conseil municipal, c’est important, précise l’élu. Des groupes de travail sur la mairie seront mis en place pour continuer à avancer, pour permettre de multiplier le travail de sensibilisation. L’intercommunalité et le Département y regardent. »
Tout comme la Région, dont il en est le vice-président, en charge du Développement Durable. « Nous devons toucher les consciences, et c’est ce qu’on va faire fin novembre en délibérant sur ce sujet au Conseil régional, reprend-il. Les subventions régionales seront donc soumises à la signature de cette charte. S’il n’y a pas (…)
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