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    Le Centre Pompidou à Ballancourt-sur-Essonne a conquis le public avec « 1 jour 1 œuvre »

    Le 31 janvier, la médiathèque municipale Jacques-de-Bourbon-Busset à Ballancourt-sur-Essonne a reçu l’événement « 1 jour, 1 œuvre » avec la coiffe de Meschac Gaba.

    Le mercredi 31 janvier, enfants et adultes ont arpenté les allées de la médiathèque Jacques-de-Bourbon-Busset pour trouver un livre à emprunter, mais aussi pour découvrir l’installation « 1 jour, 1 œuvre ». Au milieu des livres, se trouvait « Socrate », une coiffe colorée réalisée en hommage au philosophe et conservée au Centre Pompidou.

    L’œuvre fait partie des collections du Centre Pompidou depuis 2013.

    Il s’agit d’une création contemporaine confectionnée à partir de cheveux artificiels en nylon par l’artiste, d’origine béninoise, Meschac Gaba qui a trouvé l’inspiration lors d’un voyage à New York. « L’artiste a souhaité mettre en lumière les connexions qui existent entre les personnes et les objets qui voyagent et appuyer sur le fait que nous pouvons nous mêler à toutes les cultures que l’on côtoie », indique Gabriela Kraviez, conférencière du Centre Pompidou.

    Un temps de rencontre avec un nouveau public

    La coiffe, créée entre 2010 et 2011, est entrée en 2013 dans la première collection d’art moderne et contemporain d’Europe, celle du musée Centre Pompidou. « J’aime faire sortir les œuvres de la réserve et la présenter à un public qui n’a peut-être pas l’habitude de venir au musée sur Paris », ajoute-t-elle. A noter que l’accès à Beaubourg est gratuit pour les jeunes de 18 à 25 ans et pour tous le premier dimanche du mois.

    Un jour, une œuvre, deux ateliers

    L’atelier créatif a plu aux jeunes visiteurs.

    La présentation de l’œuvre, entre 11h et 17h, s’est poursuivie avec un atelier créatif aux côtés de l’artiste Wendy Owusu. Attachée aux notions d’héritage, de transmission et de communauté, elle s’est montrée très enthousiaste et motivée pour proposer une animation au public. L’artiste a présenté des formes découpées au laser. Chaque participant a imaginé ce qu’il souhaitait à travers ces pièces et les a reportés sur une feuille de dessin avant de les assembler pour créer une sculpture éphémère. Chacun de leur côté, les enfants ont créé. Les adultes présents ont pu admirer un canard-robot, une maison-girafe ou encore un bateau pirate. « Ils sont totalement libres de s’approprier les pièces de manière personnelle et ils ont réussi », confie Wendy Owusu.

    Le fameux canard robot.

    En groupe, ils ont eu pour mission de créer de grandes coiffes à l’image de « Socrate ». Les créations ne pouvaient pas tenir sur une tête, mais elles avaient une logique pour les apprentis artistes. Ils ont présenté un bateau volant tiré par des rennes, un Père Noël scientifique… L’atelier a permis à chacun de laisser libre cours à son imagination et de se concentrer sur une activité manuelle un mercredi après-midi.

    Aurélie Corvisy
    Aurélie Corvisy
    Journaliste dans le Sud de l'Essonne. Elle travaille au sein de la rédaction depuis 2019. Pour lui proposer un sujet d'article sur son secteur : [email protected].