Essonne : rendez-vous à Mennecy pour le dernier concert de l’année des Wampas

En pleine période de chaos global où le punk semble plus pertinent que jamais, Les Wampas arrivent pour sauver le monde à leur façon. Toujours aussi fidèles à l’esprit rebelle et énergique de leurs débuts, ils déploient un punk résolument moderne, qui interroge l’époque sans sombrer dans le militantisme pur ou les clichés.Le groupe de punk rock Les Wampas, porté par le chanteur Didier Wampas, sera en concert à l’espace culturel Jean-Jacques-Robert à Mennecy le vendredi 29 novembre. Didier Wampas promet de se donner à fond sur scène pour le public.

Le Républicain de l’Essonne : Que prévoyez-vous pour le concert du 29 novembre à Mennecy ?

Didier Wampas : Ce sera un concert avec le groupe originel des Wampas. On va jouer tous nos grands titres. On va bien sûr jouer « Les bottes rouges » et peut-être « Quand tu sauras » de Mike Brant si on nous le demande (ndlr : référence aux premières pages du livre « Punk ouvrier » de Didier Wampas aux éditions Harper Collins).

Le Républicain de l’Essonne : Quel public attendez-vous de rencontrer ce vendredi soir ?

Didier Wampas : J’espère avoir du monde et pas que des personnes qui nous ont connu dans les années 1980. J’adore quand les parents viennent avec leurs enfants en concert. Venez avec les petits de 7-10 ans, vous serez bien ! Ils sont les bienvenus. Il y aura deux séances de dédicaces pour mon livre, une le vendredi après-midi à la Maison de la Presse et une après le concert vers 22h. Je n’aime pas trop mélanger concert et livre, mais ce sera l’occasion de se rencontrer.

Le Républicain de l’Essonne : Quelle évolution percevez-vous chez vous entre le Didier Wampas et son groupe des années 1980 et ceux d’aujourd’hui ?

Didier Wampas : On n’est pas plus sage, ça c’est sûr. On a grandi, on a mûri et quand on comprends comment le monde tourne, on ne peut pas devenir sage. Je déteste rentrer dans un moule qui ferait que je serai devenu un adulte sage, je reste un enfant dans ma tête et sur scène.

Le Républicain de l’Essonne : Sur scène, quelle attitude adoptez-vous ?

Didier Wampas : J’essaye de tout donner comme si c’était mon dernier soir pour faire en sorte que chaque concert soit exceptionnel pour le public. On ne peut pas faire le minimum, les gens ne viennent pas pour ça. C’est comme dans un match de football, si les joueurs marchent, on va s’ennuyer. Il faut se donner à fond et on a tous la même envie dans le groupe !

Le Républicain de l’Essonne : En tant que spectateur dans un concert, qu’est-ce que vous aimez et qu’est-ce que vous détestez ?

Didier Wampas : Je fais tellement de concerts en étant sur scène, que je n’en fais pas beaucoup pour le plaisir. De temps en temps, j’aime bien, surtout dans les petites salles, les clubs. Même en tant que musicien, je préfère être dans un petit théâtre que devant une grande foule. Ce que je déteste par dessus tout, c’est quand l’artiste ne donne pas tout ce qu’il a, je ne citerai personne bien sûr, mais il y a des fois où je me suis ennuyé et ce n’est pas ce que je veux donner au public.

Le Républicain de l’Essonne : Selon vous, quelle est la bonne recette pour qu’un groupe de musique dure dans le temps ?

Didier Wampas : Je dirai qu’il ne faut surtout pas avoir envie d’arrêter. Quand j’ai formé le groupe Les Wampas, dans mon esprit, le groupe existerait pour toujours, pas de date de fin prévue. On a changé parfois de musicien, mais le groupe est toujours vivant.

  • Date : Vendredi 29 novembre 2024 à 20h30. Prix : Plein tarif (Menneçois) : Debout : 10 € – Assis : cat 1 : 20 € / cat 2 : 15 € Extérieurs : Debout : 15 € – Assis : cat 1 : 25 € / cat 2 : 20 €. Séance de dédicaces : le vendredi 29 novembre de 14h30 à 16h à la Maison de la Presse de Mennecy et un temps de rencontre après le concert dans le hall d’accueil du théâtre Jean-Jacques-Robert de Mennecy.
Aurélie Corvisy
Aurélie Corvisy
Journaliste dans le Sud de l'Essonne. Elle travaille au sein de la rédaction depuis 2019. Pour lui proposer un sujet d'article sur son secteur : [email protected].