Madame Robert a sorti le 12 avril un nouvel album, « C’est pas Blanche-Neige, ni Cendrillon ». Le groupe est composé de 5 musiciens, dont une claviériste née et domiciliée à Mennecy. Léa Worms se dévoile à l’occasion de la sortie de ces dix titres punk.
Le Républicain : Quel est le style de musique de Madame Robert ?
Léa Worms : Notre musique est faite pour faire bouger son popotin ! C’est du rythm’n’blues en français à la Nino Ferrer avec un soupçon de punk.
Le Républicain : Que peut-on dire sur votre manière de jouer avec Madame Robert ?
L.W. : Je joue du clavier, du piano, du wurlitzer et de l’orgue hammond avec une cabine Leslie. C’est un amplificateur avec une trompe aigüe et un tambour grave qui tournent à différentes vitesses. C’est super beau et avec Madame Robert, comme avec tous mes autres copains musiciens, j’essaye de jouer avec mon cœur et d’y prendre du plaisir.
Le Républicain : Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier de claviériste ?
L.W. : Les rencontres. Avec certaines personnes, on vit des choses tellement fortes sur scène. C’est bouleversant, c’est comme se mettre à nu. On ne peut pas mettre de mots sur cette sensation. C’est physique. C’est de l’amour, comme si l’on se parlait sans mots.
Le Républicain : Comment avez-vous intégré le groupe ?
L.W. : Julien, le guitariste, m’a appelé pour passer une audition. Directement, le feeling est passé et l’histoire d’amour avec Madame Robert a commencé.
Le Républicain : Quelle est votre formation en musique ? Pensiez-vous que vous seriez membre d’un groupe rythm and blues ?
L.W. : Adolescente je jouais de la percussion : marimba, xylophone, etc. Ce sont des instruments qui me plaisaient beaucoup, mais j’ai laissé tout ça de côté pour me concentrer sur le piano. J’ai toujours rêvé de faire des tournées en jouant du rock, alors qu’à l’époque, je n’y connaissais rien, je ne jouais que de la musique classique. Et voilà, mon rêve réalisé !
Le Républicain : Depuis la sortie du premier album en 2018, que notez-vous comme évolution dans le groupe ?
L.W. : La principale évolution, c’est les cheveux (rires) ! On a changé de batteur et les deux n’ont pas du tout la même patte. Xa, super batteur assez old school et Fabien, aussi super batteur, plus moderne. Ensuite, ce n’est vraiment que mon avis, mais mine de rien le covid a changé beaucoup de choses dans nos vies et je pense que le premier album avait quelque chose de plus insouciant que le deuxième. Il nous a fallu 3-4 ans pour le produire.
Le Républicain : Y a-t-il une musique que vous préférez plus que les autres parmi les dix titres du nouvel album « C’est pas Blancihe-Neige ni Cendrillon » ?
L.W. : Oui, « La fille du Dr Jekyll », je l’adore ! Mais j’espère que toutes les chansons vont rester dans la tête du public.
Le Républicain : Comment peut-on décrire en quelques mots la « Léa Worms de la vie de tous les jours » et la « Léa Worms du groupe Madame Robert » ?
L.W. : Dans la vie de tous les jours, je suis une maman de deux merveilleux enfants et avec Madame Robert, je suis toujours une maman de deux merveilleux enfants (rires). C’est juste que pour moi, c’est toujours la même Léa. J’essaie d’être vraie et de ne pas inventer un personnage sur scène. Je peux faire un peu plus de blagues nulles, car mes enfants ne sont pas là, mais sinon je ne vois pas de différences.
Le Républicain : Depuis combien de temps vivez-vous à Mennecy ? Madame Robert a-t-il déjà joué sur la commune ?
L.W. : Depuis que je suis née ! On a joué au théâtre de Mennecy en février 2019 lorsque j’étais enceinte de ma fille. J’aimerais le refaire, car maintenant on a la chance d’avoir une très belle scène toute neuve.
• Album « C’est pas Blanche-Neige ni Cendrillon » de Madame Robert disponible en CD et vinyle sur la boutique officielle, la Fnac, Cultura et Amazon. A écouter sur les plate-formes de streaming de musique. Groupe présent sur Facebook et Instagram.