C’est le coup dur de trop porté à l’agriculture française, à son économie et à ses emplois. Les inondations qui se sont abattues sur le territoire essonnien durant ce mois de mai-juin sont catastrophiques pour la profession. Car elles surviennent en période critique : en pleine période de production. C’est la qualité même du blé, du colza, des betteraves qui sont directement impacté. Des cultures sont en train de pourrir sur pied. Sur une parcelle de 23 hectares de betteraves produites par Christophe Lanneau à la ferme des Messis par exemple, 5 à 7 hectares sont totalement noyés. Et définitivement perdu. Certaines exploitations chiffrent déjà les dégâts à 500 voire 600 000 euros.
C’en est trop !
Pour ses agriculteurs qui ont les pieds dans l’eau aussi bien dans leur ferme que dans leurs champs, chaque jour compte et pourtant le monde agricole n’obtient pas de réponse. A l’heure où les communes impactées sont classées catastrophe naturelle, le problème pour eux c’est qu’il faut qu’ils aient au moins 30 % de la surface d’une culture de leur parcelles touchée pour être indemnisé.
La catastrophe naturelle ne joue pas pour les cultures, juste pour la ferme et les bâtiments encore noyés. En face, les mesurettes du ministre de l’agriculture ne font pas le poids…
Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 16 juin.