Malgré les engagements pris par la Poste, les nouveaux tests menés par la municipalité au mois d’octobre n’ont révélé aucune amélioration dans la distribution du courrier.
Des courriers prioritaires à J+1 qui arrivent en moyenne à J+4. C’est la problématique -à nouveau- constatée par la commune de Palaiseau, à l’issue d’un testing réalisé au mois d’octobre. Identique aux mesures effectuées au cours de l’été, la situation pousse ainsi la municipalité à saisir l’Arcep, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes, afin de trouver une solution. « Je suis catastrophé par l’état de ce service public, a déclaré Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau. Nous avons décidé de saisir l’autorité de régulation car elle a les moyens d’agir, et nous voulons tous une amélioration rapide de la distribution du courrier. »
Autorité indépendante, l’Arcep a la capacité de mettre en demeure la Poste, mais également de prendre des sanctions financières en cas de besoin. Prestataire du service universel postal jusqu’en 2026, la Poste a, à ce titre, trois obligations auprès des usagers : l’accessibilité, la qualité ainsi que l’offre minimale. Des notions insuffisamment assurées selon la mairie, qui justifie ainsi sa saisine « pour manquement aux obligations relatives à la mise en œuvre du système universel postal ».
Après une rencontre avec les facteurs de la ville le 21 octobre, certains soucis d’effectifs et d’organisation avaient notamment été montrés du doigt, expliquant pour partie ces retards. Dans l’attente d’une réponse de la saisine à l’Arcep, la mairie continuera ses tests afin d’avoir une vision du problème en temps réel.
A noter enfin que, outre le retard dans la distribution du courrier, les tests effectués ont montré qu’en moyenne, 18% des courriers envoyés ne parvenaient tout simplement pas à destination.
