Après un premier courrier en début d’année le 4 janvier, le président Jean-Marc Foucher et la totalité des maires de la Communauté de communes Entre Juine-et-Renarde (CCEJR) ont à nouveau écrit ce mercredi 24 mars au préfet de l’Essonne concernant le devenir du Centre technique Renault de Lardy.
Alors que depuis plusieurs mois les syndicats, en tête desquels la CGT, alertent sur la situation, les élus intercommunaux sont venus apporter leur soutien au mouvement concernant une éventuelle restructuration de ce qui constitue « l’employeur principal du territoire ».
L’autre sujet majeur pour l’intercommunalité, c’est celui de ses finances. En effet le site de Renault est un contributeur majeur en termes de ressources pour la collectivité. « L’entreprise représente à elle seule près de 74% de la CVAE perçue par la Communauté de communes. Cette contribution permet à la CCEJR d’être ambitieuse, d’offrir des services de proximité qualitatifs et des équipements structurants répondant aux besoins locaux », écrivent-ils.
En clair, sans Renault l’intercommunalité n’aurait certainement plus les moyens d’investir comme elle l’a prévu aujourd’hui avec un programme pluriannuel d’investissement ambitieux qui comprend infrastructures pour la jeunesse ou encore un bassin nautique. Pire, le fonctionnement des services même pourrait être impacté. La présence de Renault est donc primordiale pour la CCEJR.
Ils affirment également qu’au-delà de l’intercommunalité, la présence de Renault en Essonne constitue une vitrine pour le Sud du département. « Ce site par ses activités innovantes impulse une dynamique locale valorisante. Il serait fortement préjudiciable de ne pas soutenir le site et de se résoudre à accepter une réduction des volumes d’activité et les conséquences à prévoir », ajoutent-ils.
Les élus de la CCEJR demandent donc au préfet d’offrir tout l’accompagnement nécessaire « mais également des moyens financiers pour sauver l’avenir du site, et de manière plus ambitieuse de pérenniser celui-ci dans le contexte actuel qui sera, nous le savons tous, fort de conséquences économiques et sociales ».