C’est dans « Nos vies en l’air », une série dramatique disponible depuis le 25 octobre sur le site france.tv slash, que Bastien Savarino, jeune acteur de 24 ans originaire d’Etréchy, prête son talent à un récit poignant et percutant. Tirée d’une adaptation du roman éponyme de Manon Fargetton, cette série de 8 épisodes de 26 minutes explore le mal-être des adolescents, le mauvais côté des réseaux sociaux et les conséquences du harcèlement scolaire. Bastien Savarino incarne l’un des personnages qui gravitent autour de Mina et Océan, deux jeunes en souffrance, réunis par le hasard et le désespoir sur le toit d’un immeuble parisien. Leurs vies, suspendues à un fil cette nuit-là, vont-elles basculer vers une lueur d’espoir ? Dans l’interview qui suit, Bastien Savarino revient sur son rôle dans cette série.
Le Républicain de l’Essonne : Quel a été le déclic pour candidater au casting de la série « Nos vies en l’air » ?
Bastien Savarino : J’ai postulé d’abord pour le rôle principal d’Océan et finalement, ils ont trouvé que je correspondait mieux à Bastien qui porte mon nom. J’étais très heureux de pouvoir participer à une série sur une thématique honorable sur qu’est-ce qu’on ferait de notre vie s’il ne nous restait qu’une nuit à vivre.
Le Républicain de l’Essonne : Pouvez-vous nous parler du Bastien de la série « Nos vies en l’air » ?
Bastien Savarino : C’est un rôle pas si compliqué pour moi, j’ai enchaîné le tournage après huit mois pour la série « Déter » où j’ai eu le rôle principal, ici, jouer Bastien était moins prenant. C’est un mec de 18 ans qui fait du graffiti et qui fume beaucoup. Il suit le groupe de harceleurs, il cautionne, mais il n’attaque pas.
Le Républicain de l’Essonne : la série est tirée du livre « Nos vies en l’air » de Manon Fargetton, est-ce qu’on vous a demandé de le lire pour vous imprégner de l’histoire ?
Bastien Savarino : Non, la production préférait que l’on joue sans être biaisé par ce qu’on pouvait lire. Le rôle de Bastien n’est pas dans le livre, il a été créé exprès pour la série.
Le Républicain de l’Essonne : Depuis la mise en ligne de la série le 25 octobre, avez-vous eu des retours de vos proches ?
Bastien Savarino : Oui, que de très bons retours. J’ai regardé la série avec Anthony Goffi, qui joue le rôle d’Océan, et d’autres amis, ils ont adoré l’esthétique et le jeu des acteurs qui ont su rester subtils malgré le sujet lourd du harcèlement scolaire et du suicide. Avec Anthony, on se connaissait déjà d’avant avec la série « Déter« , elle aussi disponible sur france tv.
Le Républicain de l’Essonne : Quels sont les défis en tant qu’acteur dans une série ?
Bastien Savarino : On ne tourne pas les scènes en fonction de la temporalité de la série. Heureusement, on a un script présent sur les tournages pour nous rappeler où nous en sommes et puis, on a les scripts en amont qui nous permettent de rentrer dans nos personnages.
Le Républicain de l’Essonne : Avez-vous été confronté à du harcèlement scolaire plus jeune ? Quelle est votre position vis-à-vis de ce fléau ?
Bastien Savarino : J’ai eu de la chance, je n’ai pas connu de harcèlement, j’ai toujours su me débrouiller et me sortir de situations compliquées grâce à l’humour. J’étais plutôt celui qui défendait les victimes à l’école primaire et au collège et c’est comme ça que j’ai réussi à me faire de très bons amis. Je pense que c’est un sujet que nous ne devrions pas banalisé. Il faut en parler et ne pas rester muet quand on est témoin, surtout pas, car c’est une manière de cautionner, comme le fait Bastien dans la série.
Le Républicain de l’Essonne : Quel est votre lien avec le Département de l’Essonne ?
Bastien Savarino : Je suis né à Etampes et j’ai grandi à Etréchy. J’ai fait une colocation à Massy avec des amis et j’adore cette ville, c’est mon coup de cœur, je pourrai retourner vivre là-bas tout près de ma salle d’escalade.
Le Républicain de l’Essonne : D’où est venue l’envie de devenir comédien ?
Bastien Savarino : Je me suis posé la question il n’y a pas si longtemps que ça. Je pense que cela vient de mon envie, enfant, de toujours jouer la comédie, de raconter des histoires et une fois adulte, il y a eu cette déchirure où je devais devenir autonome avec beaucoup de res ponsabilités. Sur scène, je peux être qui je veux et c’est toute ma vie maintenant.