Le dimanche 15 mars, le théâtre intercommunal d’Etampes sera immergé dans un monde mêlé de rouge et de noir : celui du tango avec le spectacle musical et humoristique de Maria Dolores et Amapola Quartet. L’espace culturel maintient sa programmation et limite les spectateurs à 90 personnes.
Le Républicain : Est-ce que ce concert est une bonne entrée en matière dans l’histoire du tango pour les personnes curieuses ?
Lou Hugot alias Maria Dolores : Evidemment ! Nous sommes loin des banquets du philosophe Aristophane. Pas de rhétorique hermétique avec Maria Dolores y Amapola Quartet ! On grignote, on picole, on discute, on chante… Si j’ai trop chaud sur scène, je viens m’asseoir sur un monsieur dans le public. Je fais à l’instinct comme un sanglier cherchant des châtaignes. (rires) Il arrive qu’il y ait des enfants. J’adore les taquiner et eux sont ravis de se retrouver devant une diva un peu fofolle. Une fois que l’on sort du spectacle, on a trois envies : danser, écouter du tango et tomber amoureux.
Le Républicain : Quel est votre lien avec le groupe de musique Amapola Quartet ?
Lou Hugot alias Maria Dolores : C’est une longue histoire ! Michel Capelier était à l’époque directeur du conservatoire du VIIIe arrondissement de Paris. C’était un ami de ma tante et entre nous, notre histoire, ça va, ça vient. Il s’est pris de passion pour le tango et s’est consacré au bandonéon, l’accordéon du tango. A mes côtés dans le spectacle, il y a aussi une pianiste, une violoniste et un contrebassiste. Tous sont des musiciens classique qui ont ressenti un véritable amour pour le tango.
Le Républicain : Pour les connaisseurs du tango, quels morceaux vont-ils retrouver ?
Lou Hugot alias Maria Dolores : . Nous reprenons tous les grands classiques du tango argentin comme Carlos Gardel ou encore Anibal Troilo. A chaque représentation, nous mélangeons de la variété avec le tango : nous pouvons faire du Johnny Hallyday-tango ou du Bibie-tango. Vous connaissez la chanson « Tout doucement » ? Elle est très belle sur un rythme de tango.
Le Républicain : Pourquoi avoir choisi d’inclure de l’humour ?
Lou Hugot alias Maria Dolores : L’humour pour moi, c’est comme un court-circuit de l’intelligence. Entre deux moments romantiques procurés par la musique tango, on retombe dans la réalité avec mes fulgurances humoristiques. On a besoin de rire surtout en ce moment avec toutes les nouvelles qui nous plombent. Amour et humour ont la même terminaison, ces deux mots vont bien ensemble.
Le Républicain : Que pouvez-vous nous dire sur votre personnage de Maria Dolores ?
Lou Hugot alias Maria Dolores : Elle est un peu comme Tintin. Vous savez il y a Tintin au Congo, Tintin un peu partout. C’est un personnage qui file d’univers en univers comme la musique orientale, le cabaret ou le tango. J’ai été élevé par ma tante qui m’a inculqué sa passion du tango. Elle ou moi, nous avons beaucoup souffert à cause des hommes. Le tango nous a touché car il parle de lamentation et d’amour.
Le Républicain : Quel est pour vous le moment le plus fort du concert ?
Lou Hugot alias Maria Dolores : Après être passé d’un sentiment à l’autre durant le spectacle, je dirai le final. C’est le meilleur moment, car c’est là où l’on peut remercier tout le monde : le public, les musiciens, les régisseurs, les personnes qui nous ont accueilli dans la salle…
Spectacle Maria Dolores et Amapola Quartet
Dimanche 15 mars à 17h au théâtre intercommunal d’Etampes
Rue Léon Marquis à Etampes
Par mesure de précaution, le nombre de places pour le public est limité à 90 places. L’entrée est réservée « aux personnes qui ont déjà acheté ou réservé leur billet, dans la limite de 100 personnes présentes maximum »
Atelier d’initiation de tango : annulé
Renseignements au 01.69.92.69.07 ou à [email protected]