Le 21 août dernier, Stéphane Magot, gérant de l’armurerie À l’affût à Étampes, a sauvé la vie du jeune Naël, 5 ans, en le ramenant sain et sauf après une situation périlleuse. Un mois plus tard, il a été honoré par la municipalité d’Étampes avec la médaille de la Ville et un diplôme pour acte de courage et de dévouement, en présence de la famille de l’enfant.
L’été dernier, Stéphane Magot a sauvé la vie de Naël, un garçon de 5 ans présentant des troubles du spectre de l’autisme. Il l’a ramené sain et sauf à sa famille après une escapade dangereuse sur les toits d’un immeuble de la rue Magne à Étampes. Le 28 septembre, la municipalité a récompensé cet acte héroïque en lui décernant la médaille de la Ville d’Étampes ainsi qu’un diplôme pour acte de courage et de dévouement remis par le sous-préfet d’Etampes, lors d’une cérémonie en présence de la famille de l’enfant.
Le 21 août, Stéphane Magot accompagnait sa fille dans un centre d’esthétique lorsqu’il a été alerté par des cris à l’extérieur. En sortant, il a constaté avec stupeur qu’un jeune garçon se trouvait sur le toit d’un immeuble, sous les yeux de passants qui, au lieu d’intervenir, filmaient la scène. Le garçon, Naël, atteint d’austime, avait échappé quelques secondes à la vigilance de sa mère et s’était enfui par une fenêtre. Stéphane a immédiatement cherché la mère parmi les passants. Sandra était descendue pour voir si son enfant était sorti. Après avoir vu Naël sur les toits, ils sont retournés ensemble à leur appartement. « C’était incroyable, il a appelé Naël qui ne le connaissait pas et il a récupéré mon fils avec calme », se souvient Sandra.
Cet acte de bravoure a été officiellement reconnu par la municipalité. Le maire d’Étampes, Franck Marlin, a déclaré lors de la remise de la médaille : « Ce moment emblématique révèle ce qu’est l’engagement citoyen ». Le sous-préfet d’Étampes, Benoît Vidon, a également remis à Stéphane Magot un diplôme pour acte de courage et de dévouement, accompagné d’une lettre de la préfète de l’Essonne, Frédérique Camilleri.
La famille de Naël a découvert ce jour-là que l’enfant, qui aime grimper partout, savait ouvrir les fenêtres. Depuis cet incident, des précautions ont été prises et Naël participe désormais à des séances hebdomadaires d’escalade. « Depuis, il arrive à dissocier les moments où il peut escalader ou non, c’est fou de se dire qu’il a fallu ce malheureux événement pour trouver une solution face à son envie de grimper », confie sa mère.