Essonne : l’EPS Barthélémy-Durand face au Coronavirus

Et ce n’est pas une mince affaire. « La directrice Marie-Catherine Pham le dit clairement : les établissements comme le nôtre sont une bombe à retardement », indique Guy Crosnier, président du Conseil de surveillance de l’EPS Barthélémy-Durand.

Principal enjeu, faire respecter le confinement par les patients de l’établissement et les protéger, ainsi que le personnel. Et ce dans une situation « où nous avons des cas de Coronavirus aussi bien chez les patients que les soignants », précise-t-il.

Un appel à l’aide a donc été lancé pour recevoir du matériel de protection. « Nous avons reçu de nombreux dons, de communes qui nous ont donné leur stock, par exemple Brières-les-Scellés qui nous a donné ce matin 500 masques, ou des entreprises du secteur », détaille-t-il. C’est le cas par exemple de l’entreprise EDS de Morigny-Champigny qui a donné blouses, charlottes et gants à l’établissement ce matin également.

« J’ai sollicité la sous-préfète afin que l’EPS Barthélémy-Durand fasse partie des établissements dotés par les autorités », ajoute le président du Conseil de surveillance. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent. De nombreuses demandes ont été faites pour que l’établissement puisse être équipé comme il se doit face à la pandémie.

Les besoins sont pourtant énormes. « Nous avons besoin de 21 000 masques par jour si nous voulons en donner aux soignants et aux patients », affirme Guy Crosnier. Et il faudra y répondre si l’on ne veut pas que « la bombe », comme l’a décrit la directrice, n’explose.

Teddy Vaury
Teddy Vaury
Teddy Vaury est rédacteur en chef du Républicain de l'Essonne. Il travaille au sein de l'hebdomadaire départemental depuis 2006.