Une semaine après la rentrée scolaire, à l’école Paul-Langevin de Saint-Germain-lès-Arpajon, les représentants des parents d’élèves exprimaient des premières inquiétudes quant aux conditions de travail des jeunes Germinois scolarisés dans l’établissement.
« A la suite de la rentrée, nous sommes extrêmement mécontents », résumait Goulwenn Kerzerho, secrétaire de l’association germinoise des parents d’élèves (AGPE). Deux sujets inquiètent particulièrement les parents. Le premier concerne les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).
« Nous avons 7 enfants porteurs de handicap dans l’école, mais que des AESH pour 24 heures seulement alors que 60 heures ont été notifiées », insistent les parents devant l’école ce lundi 9 septembre. Ils demandent donc que les moyens nécessaires soient mis en œuvre.
Second sujet d’inquiétude, la non-ouverture de la 6e classe. « Cela a pour conséquence des effectifs importants dans les classes, supérieurs à la préconisation de 24 élèves par classe, avec notamment une classe à 27 enfants », indique Goulwenn Kerzerho.
Le maire, Norbert Santin, écrit à la direction académique
Concernant la 6e classe, la décision suscite l’incompréhension. Celle-ci avait, en effet, été conservée ouverte il y a un an avec 124 élèves au sein de l’école. Cette année, avec 126 inscrits, la 6e classe a fait l’objet d’une fermeture.
« Nous souhaiterions donc que vous puissiez nous éclaircir sur cette décision, d’autant que vous avez été destinataires dernièrement d’un courrier vous informant qu’une modification partielle de la carte scolaire était en cours pour une application sur la rentrée scolaire 2025/2026. Le maintien de la fermeture de la 6e classe risque donc d’entraîner la nécessité d’ouvrir 2 classes pour la rentrée scolaire 2025/2026.
Nous attirons également votre attention sur le fait que cette fermeture va contraindre fortement la gestion des effectifs scolaires, en effet, des livraisons sont en cours sur le secteur des écoles Paul-Langevin et Jules-Vallès et le maintien de la 6e classe aurait permis d’éviter de surcharger l’école Jules-Vallès », a écrit Norbert Santin, maire, à la directrice académique des services de l’Education nationale (DASEN) Pascale Coq dans un courrier daté du mardi 10 septembre.
L’édile alerte également la DASEN sur la situation des AESH qu’il juge préoccupante. « Nous avons été informés que certains enfants à besoins spécifiques n’avaient à ce jour aucune AESH sur l’école Paul-Langevin. Cette situation complexifie fortement l’accueil des enfants et l’accompagnement nécessaire pour bénéficier d’une instruction efficiente », écrit Norbert Santin, qui demande à ce que des mesures nécessaires soient prises pour y remédier.
A suivre.