Le parvis de la mairie a été rebaptisé du nom de l’ancien maire.
Hubert Germain, maire de la ville de 1953 à 1965, ancien député et ministre de 1972 à 1974, est, à l’âge de 100 ans, le dernier compagnon de la Libération encore vivant. Déjà entrée dans l’histoire, la ville de Saint-Chéron a décidé de lui rendre hommage en renommant le parvis de la mairie en son honneur.
Une cérémonie a eu lieu jeudi 25 mars après-midi en petit comité pour dévoiler la plaque de l’esplanade Hubert-Germain. Jean-Marie Gelé, maire, a remercié le maire honoraire Jean-Pierre Delaunay « qui a eu l’excellente idée de me proposer d’honorer un de nos prédécesseurs », ainsi que la sénatrice Jocelyne Guidez « qui a porté ce projet dans des circonstances compliquées ».
Il a retracé le parcours exceptionnel d’Hubert Germain, de ses études à son engagement dans la résistance pour la France Libre puis en politique au sein du mouvement Gaulliste. Un parcours qui passera par Saint-Chéron où Hubert Germain a supervisé « la construction du groupe scolaire situé alors rue Bouillon Lagrange avec 6 classes dont 2 maternelles et 4 logements pour les instituteurs, une garderie pour les vacances scolaires, et d’une garantie communale pour permettre la construction de maisons destinées aux foyers à revenus modestes ». Clin d’œil de l’histoire, Hubert Germain avait également organisé une campagne de vaccination contre la polio en 1958.
Présent également, le président du Conseil départemental de l’Essonne François Durovray…
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