Le musée du château de Dourdan accueille les artistes Ol’Kainry, Jango Jack et Kamnouze du groupe Factor X pour un concert privé. L’établissement devait accueillir les rappeurs mi-mai à l’occasion de la Nuit des musées. L’événement a été reporté le samedi 30 septembre à 20h30.
« Le son qui fait pom pom pom tcho, J’aime comment tu danses si bien », « J’entends mon cœur qui fait des Boom Boom, Dans mon hall ça raisonne, ça fait Boom boom », « Peut-être c’est pas toi, Peut-être c’est la merde sous ton toit, peut-être t’as pas l’choix »…
Est-ce que ces paroles vous rappellent des sons des années 2010 ? Il s’agit d’extraits des chansons « Pom pom pom » et « Boom boom » du groupe de rap Factor X et « L’engrenage » de l’artiste essonnien Ol’Kainry. Il sera en concert le samedi 30 septembre à 20h30 au musée du château de Dourdan. Il fait partie des chanteurs qui ont inscrit le département de l’Essonne dans la carte française du rap au début des années 2000. Interview d’Ol’Kainry pour le Républicain de l’Essonne.
Le Républicain de l’Essonne : Que préparez-vous pour ce concert exceptionnel « Quand Dourdan rencontre le rap » ?
Ol’Kainry : Si on aime la musique, le rap, la culture, il faudra être présent. Ce sera comme un voyage dans le temps. J’ai une longue discographie en projet solo, ce sera plus urbain et il y aura une partie du concert autour des titres de Factor X, plus mainstream, plus grand public, où je serai sur scène avec Kamnouze et Jango Jack. Je vais quasiment faire tous les classiques qui ont marqué les jeunes de l’époque : « Pom pom pom », « Boom boom », « L’engrenage »… On a déjà fait des concerts dans des châteaux, mais ce sera le premier à Dourdan. Quand on m’a proposé, j’ai accroché direct avec l’originalité du projet.
Le Républicain de l’Essonne : Vous serez de nouveau sur scène avec Kamnouze et Jango Jack pour reformer le groupe Factor X. Qu’est-ce qui fait que votre trio fonctionne toujours ?
Ol’Kainry : Les gens qui ont aimé Factor X sont toujours là. Ils nous ont écouté quand ils étaient ados et maintenant qu’ils sont adultes, ils continuent d’être jeunes dans leur tête et de consommer de la musique dans des concerts. C’est pour eux qu’on le fait.
Le Républicain de l’Essonne : Qu’est-ce qui vous anime depuis ces vingt ans dans l’univers du rap ?
Ol’Kainry : Tant qu’on a l’inspiration, tant qu’on a des choses à dire, on peut garder le plaisir et trouver de nouvelles musicalités. Le rap, ça reste de la musique. En tant que chanteur, je me vois comme un acteur. C’est un métier que l’on peut faire tout sa vie tant que la flamme de la passion est entretenue.
Le Républicain de l’Essonne : Quels messages souhaitez-vous faire passer à travers votre musique ?
Ol’Kainry : Chaque titre a son message. Dans mes titres, je parle de mon quotidien, de mes joies, de mes peines, des émotions qui peuvent parler à tous. L’objectif, c’est de pouvoir reconnaître sa vie de tous les jours, s’identifier et ne pas se sentir seul. Dans mes textes, je veux transmettre que des good vides (traduction : de bonnes ondes), que du kiff, c’est totalement mon idéologie !
Le Républicain de l’Essonne : Quelle est la partie que vous préférez dans votre vie d’artiste ?
Ol’Kainry : Pour moi, le meilleur moment, c’est l’échange avec le public. Il n’y a rien de plus vivant, on partage en instantané, on a les émotions en live. Pour mon prochain album « Noble art », on fait un concert à Paris le 9 juin et les titres sortiront le même jour. Il sera assez nostalgique avec des sonorités des années 1990-2000.
• Renseignements et billetterie auprès de Dourdan Tourisme (01.64.59.86.97) et de la mairie (01.60.81.14.14). Tarifs : réduit 3 à 5 € et plein 8 €.
