Paolo De Carvalho, maire, salue le soutien que la ville a reçu face à cette situation inédite.
«Je veux vraiment remercier les services de l’Etat et nos partenaires qui ont répondu présents dès les premières heures de cette crise. Quand je suis arrivé sur place à 2h du matin, c’était la stupéfaction. Dans les heures qui ont suivi, nous sommes passés à la réaction, puis à l’organisation et déjà à 7h ce matin nous étions dans une première phase opérationnelle », soulignait l’édile samedi 22 avril au matin.
Un peu plus de 48h seulement après l’incident, on travaillait déjà dans l’urgence pour consolider l’édifice historique. Une prouesse. Mais, au-delà de définir un plan d’action, la ville doit également trouver des marges de manœuvre pour trouver le million d’euros estimé nécessaire pour remettre en état le château et la voirie.
« La DRAC va nous aider pour les travaux d’urgence en ce qui concerne le mur du château. Pour le reste des opérations, nous activons nos partenaires au Département et à la Région pour avoir des soutiens exceptionnels et alléger les procédures», confie-t-on à la commune.
On travaille également en interne pour se ménager des marges de manœuvre. Des réunions d’urgence ont eu lieu pour ajuster les prévisions budgétaires de la commune avec Rémi Brunel, maire-adjoint aux finances. «Deux postes de dépenses qui nous permettraient de financer le reste à payer après subvention de la DRAC ont été identifiés», précise la ville.
Enfin, alors que la rue de Chartres va rester fermée pendant plusieurs mois, une nouvelle signalétique pour canaliser le flux vers le centre-ville va être mise en place. Enfin, viendra également le temps de trouver des responsabilités sur les causes de cette catastrophe pour la ville.