Une réunion d’information avec les sinistrés des inondations du mois d’octobre a eu lieu le vendredi 29 novembre à Saint-Chéron.
Jean-Marie Gelé, maire, a accueilli plusieurs dizaines de Saint-Chéronnais touchés durement par les inondations au mois d’octobre pour une réunion d’information avec les représentants du Syndicat de l’Orge.
Au total, une cinquantaine de foyers ont été victimes des inondations à des degrés divers. Mais qu’ils aient eu 1,60m d’eau dans leur cave ou que la partie habitation ait été touché ou pas, le traumatisme était bien présent pour toutes les personnes présentes vendredi soir dans la salle polyvalente de la mairie. Plusieurs d’entre eux se sont d’ailleurs regroupés en collectif pour demander des comptes et surtout des actions au Syndicat de l’Orge.
Les deux représentants présents ont expliqué avec de nombreux détails la chronologie des événements des crues des 9 et 17 octobre. Il a été rappelé que l’année 2024 a été beaucoup plus pluvieuse que la normale et que le mois de septembre a vu de 115 à 140 mm de pluie, contre 45 à 50 mm en moyenne pour cette période. Le 9 octobre, « en 24 heures, il est tombé 75 mm d’eau, soit un peu plus d’un mois de pluie en 24 heures », a rappelé Julie Dufour, technicienne du syndicat. Le 17 octobre, c’était 38 mm en une heure.
Des niveaux de pluie pour lesquels il a été rappelé qu’aucun bassin de rétention n’avait et n’aurait jamais la capacité à accueillir.
Le Syndicat de l’Orge a insisté sur la nécessité d’une action commune, pour minimiser le risque de tels événements sur les biens. «Aujourd’hui, nous sommes en recherche de zones d’expansion de crue. Il faut redonner un espace de liberté au cours d’eau », a-t-il a été annoncé. La désimperméabilisation des sols, le travail avec le monde agricole pour limiter le ruissellement, ont été évoqués. La possibilité pour les habitants les plus exposés de s’équiper de batardeaux, de clapets anti-retour sur les réseaux d’eaux usées a également été souligné.
Dans cette liste, il y a des actions pouvant être menées plus ou moins rapidement, et surtout le constat qu’il n’existe pas de solution miracle, mais bien une multiplicité à mener parallèlement pour réduire le risque au maximum.